Rester Efficace dans les Moments Difficiles

Garder la tête froide, rester efficace, dans une période difficile, dans une période de stress est un challenge.
On sent la peur, la boule au ventre, nos idées s’ emmêlent, nous inondent, nous empêchent de penser clairement. Petit à petit notre cerveau va s’emballer et on va partir d’une situation où on va passer de «Je risque de tomber”  à «Je vais tomber». Notre cerveau nous fait modifier notre perception de la réalité. On est plus à même de distinguer la réel de l’imaginaire. A la maison comme au bureau, on a le sentiment de ne plus avancer, de tourner en rond.

Que faire pour rester ou redevenir efficace ?

Je vous propose ci- dessous quelques pistes, de ce que j’ai pu expérimenter et lire. Une partie des points ci dessous est issue de la Méthode ACT ( Acceptance et Commitment Therapy) que j’ai découvert grâce à “Vous avez tout pour réussir” de Christophe Deval et Sylvie Bernard-Curie.

Identifier ses émotions, ses pensées, mettre un nom dessus.

C’est la première étape pour prendre du recul face à ses pensées et émotions négatives. On peut le faire mentalement, mais je vous conseille le brain dump :

Qu’est ce que le Brain Dump :

C’est faire une liste, “en vrac” pour écrire toutes les idées qui nous passent par la tête, sur tous les sujets qui nous traversent l’esprit. Dans notre cas, on va noter toutes les pensées négatives, les sentiments que nous ressentons.
On décrit  nos sentiments le pourquoi et les conséquences que l’on imagine des choses qui nous font peur. Cela a souvent pour effet de relativiser, car nous allons rapidement nous rendre compte que notre esprit exagère beaucoup.

Laisser aller

Plus on va essayer de lutter contre cet état de stress ou d’anxiété et plus il va se renforcer. Le but est alors d’accepter la présence en soi de ces pensées et émotions. Comme leur dire : je sais que vous êtes là, je vous vois.
On va accepter de ne pas pouvoir tout contrôler.

Accepter  et observer ses émotions et pensées négatives

Dans cette étape, on observe ses émotions et ses pensées, en gardant à l’esprit qu’elles ne sont pas réelles, qu’elles sont le fruit de notre imagination
On accepte leur présence, on entend ce que nos petites voix disent mais on refuse de les écouter. “Je t’entends, mais je ne t’écoute pas”

Etre présent , en pleine conscience

Etre présent c’est être réceptif à ce qui nous entoure, être concentré sur le moment présent sans penser au passé ou à l’avenir, juste là et maintenant.

Exercice de médiation :

respirez à fond en ce concentrant sur sa respiration pendant quelques minutes
imaginez que l’on expire les pensées négatives, notre peur ou notre anxiété.
Faire une marche au grand air et fixant notre attention sur ce que l’on voit, la nature, les oiseaux et chaque fois que notre esprit se met à vagabonder, on va le ramener doucement à se fixer sur ce qui nous entoure.

Aller dans la bonne direction

Si on y prend pas garde, nos peurs peuvent guider notre vie, et toute notre vie sera alors dédiée à vivre de façon à ne pas avoir peur, à ne pas être inquiet.
Mais on peut choisir de vivre la vie que l’on souhaite, une vie qui correspond à nos propres valeurs, de choisir la direction de sa vie.
J’ai lu un article qui donnait une comparaison intéressante :
Vivre en suivant ses émotions et pensées négatives, c’est comme piloter un bateau en se servant du baromètre et le guider uniquement dans des endroits calmes avec du beau temps. Mais cela ne nous amènera pas dans une direction précise.
Vivre selon ses valeurs, c’est piloter le bateau avec un compas. On a défini où nous voulions aller et quelque soit la météo, on va y aller.

Agir sur ce qui est dans notre contrôle

Il est inutile de tenter de contrôler ou d’éviter ce qui ne dépend pas de nous, mais on peut choisir de contrôler ce qui dépend de nous.

Visualisation et affirmation 

En nous imaginant dans une situation calme et apaisée, et en ce concentrant sur cette image, nous allons réduire notre niveau de stress et nous mettre dans l’état d’esprit “d’après”, lorsque nous aurons atteint notre objectif. Par exemple, si vous avez une présentation importante à faire devant des clients, imaginiez vous à la fin de la réunion, qui se sera bien passée et où vous serez fier de vous.

Rester concentrer :

Quand on a l’esprit ailleurs, on augmente les risques de faire des erreurs, d’avoir des accidents etc … dès que l’on s’aperçoit que notre esprit est ailleurs, il faut le ramener doucement sur le moment présent. C’est particulièrement utile si on prend la voiture ou fait des activités manuelles qui peuvent être dangereuses.
Mais c’est également valable  au bureau, on va risquer plus facilement d’oublier une réunion, de ne pas prêter attention à une information urgente etc …
D’où l’importance de faire des listes, car on risque encore plus d’oublier des choses que d’habitudes.

S’adapter :

“quand on sait qu’il va pleuvoir, on prend un parapluie”.
Autrement dit, quand on sait que nous allons devoir affronter un moment difficile, il faut s’y préparer mentalement voire même physiquement. Par exemple, avant un entretien avec un collaborateur, qui risque de s’avérer pénible, on peut faire quelques exercices de respiration profonde, pour calmer notre esprit, et arriver ainsi avec l’esprit ouvert, sans jugement ce qui nous aidera sans doute à faire plus facilement face au moment.

Limiter la tv, les médias

Lorsque le stress et l’anxiété ont pour origine des éléments externes, relayés par les médias, on peut prendre des mesures de “sauvegarde personnelle”, en décidant de n’y consacrer que quelques minutes par jour pour éviter de nous retrouver baigner dans un univers de violence. Cela n’enlève rien à notre conscience des événements, à notre compassion pour ce qui se passe, mais cela nous aide nous, à faire face plus facilement.
C’est à nous de choisir de rester au calme, ce qui ne veut pas dire que nous fermons les yeux, mais que nous décidons que cette terreur ne va pas nous empêcher de vivre et de remplir notre mission.

Limiter les discussions à la machine à café.

Dans le même esprit que le point précédent, discuter pendant des heures sur des sujets stressants, sur lesquels nous n’avons pas tous les éléments, si ce n’est relayer les éléments déjà communiqués par les médias, ne va pas nous aider à prendre de la distance par rapport à nos sentiments négatifs. Passé la phase où nous avons besoin d’extérioriser le mal-être, apprenons à nous entourer d’un cocoon bienveillant.
Voilà pour quelques suggestions pour faire face à l’adversité.
Et vous quelles sont vos suggestions pour garder la tête froide dans les moments difficiles ?
Priscille LIVENAIS
J'ai une passion pour l'organisation, la gestion des projets et les outils de productivité. Mon but n'est pas de tout faire, mais de ne faire QUE ce qui compte vraiment pour mener la vie que je souhaite, tout en sérénité.
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