De consultant à dirigeant, l’avènement d’une entreprise humaine

ihmisen

Cette semaine, je reçois Romain Olives, fondateur d’ Ihmisen qui va nous conter son parcours De consultant à dirigeant, l’avènement d’une entreprise humaine 

Temps de lecture estimé : 33 minutes


Voici sa bio : 

Après plusieurs années passées en cabinets de conseil, à accompagner des clients de tout secteur et de toute taille, j’ai fini par me forger des convictions fortes autour de nos organisations modernes, des femmes & des hommes qui les composent, ainsi que des pratiques managériales. Une chose est sûr, l’Humain est la valeur la plus importante de nos organisations et nous devons tout faire pour la préserver et l’épanouir. 

C’est pourquoi j’ai fondé une entreprise basée sur des valeurs fortes autour de l’Humain. Ce n’est pas pour rien que Ihmisen s’appelle « ihmisen ». Cela veut dire « humain » en finnois. 

Ihmisen infuse toutes ces valeurs au travers de 4 marques : 

✔️ Ihmisen Consulting | Conseil en Management 3.0, Agile, Lean, Change Management & RSE. 

✔️ Ihmisen Coaching | Coaching professionnel exécutif, individuel & collectif. 

✔️ Ihmisen Academy | Organisme de formation professionnel certifié Qualiopi (Agile, Management 3.0, IT, Communication, …). 

✔️ Ihmisen Talk | Conférence (Keynote) sur mesure. 

De mon côté, j’apprends tous les jours et du fait de ma curiosité, je cumule les expériences. J’alterne entre mon rôle de dirigeant, de Coach Agile, Lean, Management 3.0, de Coach Professionnel, de formateur et de conférencier. 

Voici la transcription de notre discussion :

Pour ce nouvel épisode, je reçois un invité, une nouvelle personne que vous ne connaissez pas, qui s’appelle Romain Olives, Bonjour Romain. 

Romain

Bonjour Priscille, Bonjour à tous. 

Priscille 

Alors, Romain et moi, nous nous sommes rencontrés il y a presque un. 

Romain

C’est ça

Priscille 

 puisque c’est toi qui m’as formé au management 3. 0 sur le module de de base, voilà donc c’est comme ça que nous nous sommes rencontrés et nous avons donc gardé contact. Alors, Romain, aujourd’hui va nous parler d’un sujet extrêmement intéressant ? 

Le titre hein ? De son de qu’il a choisi. C’est alors je lis pour pas oublier de consultant à dirigeant l’avènement d’une entreprise humaine. Alors moi ça me parle beaucoup puisque j’avais déjà fait quelques podcasts justement sur ces entreprises qui changent un petit peu de cap et puis surtout de fond et de vision. 

Alors, raconte-nous tout déjà, qui es-tu Romain ? 

Romain

Ouais, on va commencer par ça. Qui je suis. alors du coup, Ben pour ma part, je suis consultant depuis pas mal d’années maintenant, je suis passé par plein de structures différentes,  des très gros cabinets de conseils, des plus petits, des sociétés de services numériques également, et cetera. 

Et puis j’ai pu bah du coup, accompagner pas mal de clients différents aussi, que ça soit dans le secteur public. 

Dans le secteur privé quand on parle de start-up, de groupes internationaux et donc ça m’a permis de vraiment d’avoir une richesse organisationnelle. Finalement  de voir des choses, des choses plutôt bien. Enfin, en tout cas que je trouvais plutôt bien.

Et puis des choses que je trouvais un peu moins bien finalement et donc je me suis nourri de tout ça en fait petit à petit, suite à des changements et je vais dire en fait grâce entre guillemets, à la crise du COVID, j’ai eu l’occasion de me poser la question de, est-ce que je continue dans ce monde du Conseil ? Finalement, où est-ce que je me dirige sur autre chose. 

Et en fait, j’ai mêlé les 2 finalement et je me suis dit OK, je vais me lancer à mon compte, je vais me lancer seul, Je vais tester ça, donc je suis parti dans cette aventure. 

Finalement, en fondant Ihmisen, du coup Ihmisen qui est mon entreprise alors j’en parlerai un petit peu plus tout à l’heure. 

Mais la première chose que  j’ai posée sur la table, c’est que Ihmisen est un mot finnois, donc de Finlande qui veut dire humain, voilà. 

Donc, tout ça avait beaucoup  d’importance pour moi. Alors certains vont demander pourquoi la Finlande ? Je suis pas finlandais, hein ? 

Je le précise, non ? 

Priscille 

Tu n’as pas trop le look 

Romain

Exactement. En revanche, comme j’aime bien dire il y a 2 raisons. La première c’est que je suis plutôt amoureux de la Laponie et  des pays scandinaves. 

J’adore cette région et la 2e chose, c’est que les pays scandinaves sont régulièrement mis en avant. Finalement, pour tout ce qui est innovation sociale, disruption sociale et donc tout ça fait beaucoup de sens pour moi. Voilà pourquoi je suis allé creuser les racines du nom de la société là-bas.  

Bon, en tout cas je me lance tout seul à mon compte ? 

Priscille 

Ok. 

Romain

Et première intention, c’est de me dire, OK, ça première fois que tu fais ça, voyons si ça marche. Donc assez vite, au bout d’un mois à peu près, je me suis-je me suis convaincu que ça allait fonctionner. J’avais mes premiers clients, donc c’était plutôt chouette, ça, c’était très bien. On reste dans le monde du conseil, du coup toujours, et que je savais faire, donc tout est bien. Et puis ensuite bah je me suis laissé un peu plus d’un an finalement pour incuber l’idée de ce que devait être Ihmisen. Pourquoi ? 

Parce que travailler tout seul, ça marche, j’y arrive, ce n’est pas un problème. En revanche, il me manquait quelque chose, et ce que quelque chose, c’était une équipe en fait, des gens avec qui travailler avec qui porter une vision et puis, et puis vraiment essayer de faire des choses  

Priscille 

Et puis ça, ça rejoint peut-être aussi un peu le nom de l’entreprise, parce que quand on dit humain. 

On entend aussi contact. Enfin, il y a tout ça derrière la partie humaine. 

Romain

Ouais effectivement tu vois, c’est tu soulèves un bon point et je pense que même si je n’en étais peut-être pas tout à fait conscient au début, assez vite ça m’a rattrapé. 

Je suis quelqu’un qui aime fondamentalement travailler avec des personnes, avec des gens et donc voilà, j’ai passé un petit peu plus d’un an, essayé d’incuber ça donc. 

Je me suis aussi appuyé sur des personnes de de mon réseau, en fait de mon entourage pour bah poser des questions, savoir ce qu’ils en pensaient, et cetera.  

Petit à petit j’en suis venu à rencontrer d’autres personnes qui sont ensuite devenues, les premiers consultants de Ihmisen finalement et puis ensemble on est allé créer un nouveau cadre en fait un nouveau système qui nous a quand même posé quelques alors je ne vais pas dire quelques problèmes, ce n’est pas des problèmes mais en tout cas des choses qu’il a fallu résoudre pour pouvoir mettre en place tout ça, voilà. 

Priscille 

D’accord, OK très bien, donc on sent déjà un peu le parcours du combattant de l’entrepreneur qui se profile. Alors Ben justement, quelles ont été enfin peut être un exemple de choses auxquelles tu as été confronté du fait de ton souhait de ce que tu …. ou peut-être qu’il faut que tu nous expliques déjà quelle structure t’avais envie de mettre et comment tu voulais créer ton entreprise. 

Romain

Ouais tout à fait. Alors du coup il y a une chose qui était sûre, c’est que je ne voulais pas que on recrée un énième cabinet de conseil ou une énième structure. 

Il fallait que ça soit quelque chose de fondamentalement différent, donc ça, c’était le concept de base. À partir de là, on a réfléchi à pas mal de choses et en fait, ce qui nous a permis d’avancer, c’est déjà de se focaliser sur ce qu’on vend finalement sur le service et un cabinet de conseil.  

Du coup, on va avoir des consultants qui vont être vendus à la journée, ça c’est le truc traditionnel que tout le monde a. Basé sur ça, on s’est dit OK, qu’est-ce qu’on peut faire pour faire différent et donc on s’est dit on va travailler sur la rémunération. Comment peut-on rémunérer différemment ? On va travailler sur la politique de congés, on va travailler sur comment on fait pour sélectionner ces missions, sur l’entraide, sur le fait que on ne voulait pas être forcément régional mais peut-être plutôt national d’emblée. Sur tout un tas de choses comme ça, on a pu décanter.  

Et puis tu me demandais un exemple d’une décision qu’on a prise, faut savoir qu’on a travaillé avec un avocat pour pouvoir arriver à trouver le bon cadre juridique et donc, quand je suis arrivé devant l’avocat, alors avec mes premiers consultants, du coup on y aller ensemble. 

On lui a dit, Bah Voilà, on a une première idée déjà, on voudrait que dans le contrat on puisse mettre en place une notion de congés illimités. 

L’avocat m’a regardé un peu avec des gros yeux, alors spécialistes quand même des organisations en niveau légal et il m’a dit “Ça va être très compliqué.” 

“ Ah bon et pourquoi ?” 

Et en fait c’est là où, en tant qu’entrepreneurs, je savais qu’il y avait des limites sociales basses. Je veux dire minimum à respecter ce qui est en place. 

Priscille 

Oui Ben oui, c’est le role des conventions et des fédérations, et cetera. Ouais. 

Romain

Vous voyez donc ça, c’est tout à fait normal. En revanche, je me suis vu voir des limites hautes en fait. 

Donc on va dans le sens du salarié, mais pour autant non, ce n’est pas possible comme ça, donc on a dû jouer sur Ben pas mal de choses en fait. Et l’idée de l’avocat, c’est de nous dire qu’il faut peser le risque pour l’entreprise et les salariés et trouver le juste milieu quand on veut changer des choses. 

Donc voilà on a pas mal travaillé sur ça, sur d’autres concepts avant de trouver notre premier contrat de travail. En fait qu’on a nommé version un. L’idée, c’est que on vient tous de du monde, de l’agilité, donc pour ceux qui qui connaissent ou pas d’ailleurs, on va expérimenter, tester et cetera, et c’est exactement le chemin qu’on a pris. 

On fait une première version qui nous paraît pas mal, on itère dessus en fait. Finalement, on va apprendre sur ce qui a fonctionné, moins bien fonctionné et on va, on va le mettre à jour quoi . Voilà petit à petit. 

Priscille 

Ok, très bien et alors du coup ça prend de l’ampleur, ça se développe bien, raconte. 

Romain

Voilà Ben du coup, une fois qu’on a eu ce premier contrat de travail, on a fondé l’entreprise, donc c’est une entreprise qui est jeune, très jeune, même encore pour l’instant parce qu’on l’a fondé le premier juillet, finalement donc tu vois, ça fait que quelques mois néanmoins, aujourd’hui on a réussi à emmener d’autres personnes avec nous, donc on est, on est 6 à peu près.  

Enfin, à peu près, on est 6 salariés dans la structure, tous consultants. 

Et une qui est comme on dit, business développer finalement, qui est plutôt là pour nous accompagner, c’est une alternante qu’on encadre et surtout on a travaillé vraiment à développer notre cocon, notre cocon et surtout les valeurs qu’on veut mettre derrière ça. 

Ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui Priscille on a une vision, Cette vision, en l’a posé d’emblée et on dit tous les jours, alors je vais te la donner et sur la telle qu’on la partage à tout le monde et à nos clients. 

Priscille 

Ben oui. 

Romain

En fait, elle est double. Il y a d’abord la vision externe qui est « dépoussiérer le monde des organisations ». Et alors tu vois, on l’a un peu mise à jour parce qu’au début c’était disrupté le monde des organisations et finalement, on aime moins la connotation du mot, disrupter. 

Maintenant donc dépoussiérer le monde des organisations et la vision interne, c’est « 

donner la banane aux salariés pour aller bosser ».  

Voilà, tu vois donc ça parle de lui-même et toutes nos décisions sont calées là-dessus. Voilà,  

Ensuite, on a travaillé sur des valeurs nous-mêmes. On s’est dit OK, ce que ce qu’on ce qu’on quotidien déjà a pris un mois, on mettait en place, on a réfléchi, quelle valeur derrière, on pouvait-on pouvait voir. 

Donc on a parlé de notions de confiance, ça, c’est un truc où on est tous très axés là-dessus. Quand on parle de confiance, c’est entre nous. 

C’est avec nos clients, c’est avec nos partenaires, je t’expliquerai un petit peu plus après si tu veux bien ? 

On a parlé de coresponsabilité

Aujourd’hui, il n’y a pas un dirigeant des employés, il y a un groupe qui est responsabilisé sur l’avenir de la société et ça, ça se ressent vraiment quand il y a une personne qui est dans la panade, entre guillemets, qui n’a pas de mission ou quoi que ce soit, ce n’est pas forcément moi ou une personne désignée qui va essayer de trouver mais on s’y met tous en. 

On a la transparence, une notion super importante, déjà de base pour moi et pour les personnes qui m’ont rejointe. 

On est dans une transparence où on donne nos marges, par exemple à nos partenaires, donc ils savent exactement ce qu’ils gagnent, ce qu’on gagne, et cetea. 

On explique à nos clients comment sont calculés vos prix aussi s’ils le souhaitent. Enfin bref, on essaie d’être le plus transparent possible sur tout. 

Respect très important pour nous. Et là on a une notion dont je te parlerai après, c’est au niveau de l’équilibre de vie. 

Et ensuite fun parce qu’on est tous, fondamentalement, on a envie de s’amuser et donc tu vois ça rejoint bien la vision et donc on essaye d’injecter le plus possible de choses sympas à faire et à développer. Voilà. 

Priscille 

Alors je j’aime beaucoup ta démarche parce que tu nous as dit en préambule, on a regardé comment ça se passait et quelle valeur on pouvait en tirer ? 

Et généralement, c’est pas du tout ça qu’on fait dans une entreprise, hein, on met des grands cerveaux autour d’une table et puis on se dit, Ben tiens, qu’est-ce que ça va être nos valeurs ? 

Et moi j’ai je dis souvent, parce que j’ai dans mes formations accompagnement bah le sujet des valeurs, ça revient beaucoup, surtout en ce moment où sur le management, on travaille beaucoup sur la motivation des gens, donc forcément il y a les valeurs qui ne sont pas loin et quand je dis à mes clients bah les valeurs de toute façon c’est si je prends n’importe qui dans votre équipe il doit pouvoir me dire au quotidien quelle valeur est présente. 

Alors là, en général, c’est grand blanc quoi hein là alors déjà la plupart même des managers, ils me disent Moi je ne me souviens même pas des valeurs de l’entreprise, c’est dire et alors du coup en plus, dire comment elle se matérialise au quotidien dans l’équipe, là c’est silence radio. 

Hein donc j’adore cette approche qui est à mon sens la vraie valeur quoi hein ce n’est pas un truc écrit sur un joli document au mur dans les salles de réunion ou dans les couloirs pour qu’on s’en souvienne parce que justement on a besoin d’avoir des rappels parce que on ne les vit pas. Voilà, c’est quelque chose qu’on vit au quotidien. 

Romain

Ouais, je suis d’accord. 

Priscille 

Et j’adore. J’adore. Voilà, je te laisse continuer parce que je suis bavarde. 

Romain

Non mais y a aucun problème 

Je voulais soulever , par exemple une notion là, quand je te disais respect, je te parlais d’équilibre de vie, mais tu vois, Généralement, on est, on entend équilibre de vie professionnelle personnelle, c’est ce qu’on entend. Sauf qu’on s’est dit, ouais, mais on veut aller plus loin. 

Donc, quand on parle de respect, en fait c’est qu’on parle d’équilibre, de vie. Pour nous, ça ne nous gêne pas que le personnel et le professionnel se mélange. 

Bien sûr, il y a des choses qui restent du domaine personnel, des choses qui restent du domaine professionnel. Ça, c’est OK. En revanche, on part du principe qu’une personne, peu importe qui elle est hein, elle a, elle a ses forces, elle a aussi ses points faibles, hein, entre guillemets ou en tout cas des choses avec lesquelles elle ne se sent pas forcément bien.  

Et on veut que les personnes chez Ihmisen se sentent libres de pouvoir en parler de tout ça. Tu vois, moi ce que j’ai vu aussi par rapport à toutes les personnes que j’ai pu accompagner, tous les clients, c’est que j’ai. J’ai comme la sensation finalement, qui a une montée en pression au niveau du monde du travail et de plus en plus de choses qu’on a pas envie de voire. Typiquement des burn out. 

Et donc en fait la façon dont on a créé Ihmisen et dont la façon dont on nourrit Ihmisen, c’est aussi de pouvoir laisser l’opportunité aux personnes de se développer différemment, de prendre du temps pour eux, pour se reposer, s’ils ont besoin, parce qu’on est sur des métiers aussi avec du stress quand même. 

Et puis de pouvoir venir parler à qui ils veulent, à des collègues à moi aussi, hein. Je m’inclus dans le mot collègue, hein ? Je préfère préciser. De tout et de rien quoi finalement, donc ça peut être des sujets très personnels et c’est OK. 

En fait, voilà. Donc là tout ça, c’est vraiment chouette. Et pour partager une petite anecdote, mais même 2 anecdotes, j’aime bien partager les anecdotes. 

La première, c’est que, en fait, on est allés plus loin que ce que j’aurais pu imaginer. Si tu veux, on a fondé une espèce d’esprit qui qui va plus loin que de que de super collègues finalement, donc on est, on est, on est un peu comme une famille, si je reprends les termes de de certains de mes consultants, dans le sens où bah tu vois dès qu’y a un qui ne va pas bien, on est tous à guetter, à savoir ce qu’on peut faire pour lui, à s’accompagner.

Ca va tellement loin que je me souviens même d’une fois où il y a un, un consultant qui avait moins rentré de chiffre d’affaires en fait – et ça c’est une notion qui est importante pour notre fonctionnement – et une autre consultante qui a proposé de lui passer du chiffre d’affaires finalement qu’elle avait généré pour que pour que lui soit mieux payé entre guillemets derrière. 

Et. Et donc ça je me le suis dit “Waouh Ah ouais”. Ça, ça peut le faire ça, ok,  

Donc j’ai découvert des choses aussi et ça c’est vraiment chouette en fait à vivre, voilà. 

Priscille 

Ben écoute, c’est une alors, ce sont de jolies anecdotes qui montrent effectivement que quand on met vraiment l’humain, on est capable d’aller et de dépasser, de transcender un peu l’image du début. 

Et ça me rappelle aussi des quand tu lis Frédéric Laloux et qu’il te donne les exemples aussi sur les entreprises, il te dit à chaque fois, on a mis ça en place et les gens sont spontanément allés au-delà. 

Pour encore aller plus loin pour encore améliorer, et cetera, et cetera. Et ça notamment quand il parle de de ce qui a mis en place sur l’entreprise Burzog hein, avec des infirmières qui ont spontanément été au-delà du petit cadre qui avait qui était déjà très large. Mais elles sont encore allées beaucoup plus loin, spontanément. 

Romain

C’est clair. 

Priscille 

Et ça, c’est la grande force quand on laisse cette liberté à l’humain. 

Romain

C’est voilà, c’est tout à fait ça, Priscille et l’autre anecdote que je voulais te raconter aussi, c’est je te ce que je disais en préambule, on n’est pas régional, on est plutôt national, donc aujourd’hui on existe, mais on a des personnes autour de Toulouse, on a des personnes autour de Cannes, on a des personnes qui vont être à Paris et puis et vers Vernon par exemple. À Pau aussi, donc tu vois, on est un petit peu partout en France. 

Donc on a travaillé  les 4 premiers mois, 5 premiers mois peut-être sans se voir physiquement, donc on a tout fait en en distance ciel et puis y a quoi y a 2 semaines, 3 semaines je sais plus, on s’est vu pour la première fois en fait on a fait un premier événement ensemble et en fait on s’attendait tous à voir. 

Tu sais, l’effet, “Ah oui, Ben en fait, t’es comme ça dans la vraie vie “ et Ben pas du tout, ça l’a pas du tout fait. On ne sait pas découvert finalement, c’était un peu un peu la stupéfaction entre guillemets. Parce que on a tellement passé de temps à créer des choses ensemble, à distance et à créer du lien que quand on s’est vu, on a l’impression de s’être toujours vu, finalement, ça a fait un peu cette sensation.  

Donc c’était plutôt agréable en fait de se dire que même à distance, tu peux créer des choses comme ça. 

Priscille 

Ah oui, parce que moi, je suis persuadée. 

Romain 

Sans doute mais voilà. 

Priscille 

Mais Ah oui, mais enfin, il y a beaucoup de gens qui restent, hein, “je le sens pas les choses passent, pas distance, et cetera, et cetera.” Il faut juste se donner les moyens et faire attention et ça passe tout pareil. Enfin mon sentiment. 

Romain

Ouais, c’est ça. Ouais exactement. 

Priscille 

Ok, très bien. Alors aujourd’hui, comment est structurée ton activité alors ? 

Romain

Ouais, alors on a on a bon d’ailleurs on a 4 chemins, on va dire 4 axes, y a  

le conseil finalement, où on infuse des pratiques agiles, Lean Management 3 .0, du coup tu t’en doutes et conduite du changement. On est en train aussi de développer tout un axe RSE parce qu’on est quand même assez convaincu, pas mal de choses autour de l’humain mais pas que. Donc ça c’est un axe. 

 2e axe, c’est un organisme de formation que l’on a, qui est Qualiopi, avec qui on développe pas mal de de choses.  

On a un 3e axe qui est autour du Coaching donc je suis aussi coach professionnel, mais on a d’autres personnes dans l’équipe qui le sont où qui sont en devenir, et l’idée c’est de développer encore plus d’accompagnement humain, mais via le coaching professionnel cette fois-ci. 

Et un dernier axe qui vient de s’ouvrir à pas très longtemps, c’est, c’est une marque qu’on appelle I Ihmisen Talk et en fait l’idée c’est de créer les conférences sur mesure puisqu’on en fait de plus en plus qui bah qui amènent du sens finalement pour les clients, peu importe où il se trouvent, peu importe ce qu’ils souhaitent. En se basant quand même sur ce que l’on croit, parce que ça c’est quand même fondamental et notamment toutes les pratiques des nouvelles organisations managériales du Management 3.0. Une fois de plus et autres, voilà l’agilité et cetera. 

Priscille 

Ok. 

Romain

Ça, c’est notre, c’est notre panel de marques. On va dire derrière, il faut voir qu’on est donc 6 salariés, mais il y a aussi des freelances qui travaillent avec nous sur du conseil, sur de la formation et donc on va dire que l’entièreté Ihmisen va représenter une quarantaine, une cinquantaine de personnes à peu près aujourd’hui. Voilà donc ça, c’est le constat. 

Priscille 

Ok OK. 

Romain

Maintenant, est-ce que tu veux que je te parle plutôt de comment ç’est structuré à l’intérieur pour les consultants ? 

Priscille 

Oui, oui, oui, par exemple car c’est assez spécifique 

Romain

Ouais, c’est assez spécifique, c’est ça. Alors en fait, il y a plusieurs choses en tout à l’heure, j’ai parlé d’une notion de congé illimité, donc ça, c’est un truc qu’on a mis en place. 

Effectivement, on part du constat que bah des fois y a des personnes qui bah par la pression de la mission, et cetera. On va avoir besoin de d’un sas de décompression. 

Cette notion de congé illimité permet à la personne de de de le faire en fait. Et ça, c’est vraiment super utile et ça a beaucoup de valeur. 

Deuxièmement, c’est par rapport au salaire, donc comme je te disais, on est parti du constat qu’un consultant était vendu à la journée. En fait, notre idée, c’était de trouver le bon, le juste milieu, en fait, entre le monde du freelance, qui garantit la liberté et le monde du salariat qui garantit la sécurité. Donc si on se situe au milieu, nous on s’est dit OK, on va assurer un salaire fixe qui sera le même pour tout le monde, moi inclus une nouvelle fois, et en fait la variation, on va parler de variable entre guillemets, derrière sera indexée sur le chiffre d’affaires rapporté dans l’entreprise. 

Donc ça, ça permet de libérer pas mal de choses, c’est à dire qu’une personne qui a envie d’aller se former, bah il peut investir sur sa formation une personne qui a envie de prendre des vacances peut investir sur plus de vacances. 

Une personne qui a envie de gagner plus, mieux sa vie, Ben il va pouvoir investir sur une mission. Bref, on on. On a essayé de libérer tout ça comme ça . 

Donc ça , c’est une 2e innovation entre guillemets,  

3e chose qu’on a mise en place aussi, c’est par rapport aux décisions. Comme je te disais la coresponsabilité. Aujourd’hui, quand on recrute quelqu’un par exemple, il n’y a pas une personne qui va dire à la fin OK, on le recrute ou pas. En fait, on, on est plusieurs à voir la personne minimum 3 je dirais et des fois on le fait ensemble l’entretien et on décide ensemble si on recrute ou pas, si y en a un qui dit non Ben ça s’arrête, voilà. 

Et d’ailleurs, en parlant du recrutement, la petite anecdote chez nous, c’est que quand on passe un entretien de recrutement avec Ihmisen à la fin de l’entretien, on sait si ça, si c’est bon ou pas. Voilà donc on avait pour vocation aussi de rendre acteur. Finalement, la personne recrutée et ce qu’on recherche chez les personnes, c’est pas du tout le CV, vraiment on ne va pas vraiment le regarder, c’est plutôt. C’est plutôt Ben telle qu’elle est en quoi elle croit et si elle est prête à contribuer à la mission qu’on s’est fait, nous qui est de dépoussiérer le monde des organisations. 

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Priscille 

Ok. 

Romain

Il y en a d’autre. Je ne vais pas tous les étaler mais y en a pas mal d’autres et il y en aura encore plein d’autres, on l’espère. 

Priscille 

Ouais Ben c’est clair hein, c’est clair. Alors cette aventure donc ça fait à peu près un an si j’entends bien à peu près un an, un an et demi que t’es dessus. Et vraiment depuis juillet où ça prend vraiment forme, quelles sont déjà toi tes premières constatations, tes premières surprises que tu as pu déjà dégager ? 

Romain

Bah comme je te disais, dans les surprises, il y avait ce qu’on a parlé, c’est que les gens vont plus loin que ce qu’on on veut à la base, donc ça c’est juste génial. 

Les constatations, alors après, si on va plus loin, c’est, c’est d’un point de vue commercial, entre guillemets, ça, c’est souvent des choses qui l’intéressent. 

Les clients que l’on peut rencontrer aiment pas mal notre modèle en fait globalement quasiment à chaque fois, on a des très bons retours et le point sur lequel on se frotte, c’est la dimension. 

En fait, c’est que nous, on a encore assez petit. On veut travailler potentiellement avec des clients qui sont de différentes envergures. Et donc dès qu’on est sur des très gros groupes, là il y a toujours des difficultés, on arrive à travailler avec eux, mais des fois Ben on ferme les portes directement parce que parce qu’il faut Ben par exemple, plus de 4000000 d’euros de chiffre d’affaires pour pouvoir travailler avec eux ce genre de choses, ce qui est assez paradoxal finalement. 

Puisqu’ ils cherchent de la nouveauté, ils cherchent des personnes qui font des fois les choses différemment. Mais pour autant, la porte est fermée au genre de structures qui pourrait le proposer. Donc on travaille là-dessus aussi, on milite beaucoup pour que ça change. Bon, bien sûr, on va avoir du mal tout seul, donc c’est pour ça que on recherche toujours des personnes pour nous aider, hein que ce soit chez nous ou en dehors de  toute façon. 

Et puis on croit beaucoup dans la notion de partenariat, donc on essaie de créer des liens au maximum avec tout ce qui entouré notre écosystème finalement. 

Priscille 

Ok très bien et au niveau commercial donc tu as une structure commerciale déjà qui est mise en place.  

Romain

Alors non, tout le monde fait son commerce, à l’exception de, d’une alternance du coup sur laquelle on investit, qui est, qui est en train de d’apprendre, de métier finalement et qui monte de plus en plus en compétences. 

Alors, c’est assez marrant aussi et génial parce que cette personne du coup bah elle va assez loin et et  comment dire hyper dynamique, elle va chercher des choses, et cetera. Donc elle croit  dans ce qu’on veut faire et elle est dans le même cadre que nous ? Voilà, il n’y a pas de de notion de commerciaux ou consultants. Finalement on est tous sur les mêmes, les mêmes métiers. Sauf que une va être plus axée sur le commerce et les autres, plus sur les missions qu’on peut délivrer. Voilà. 

Priscille 

D’accord, OK. Ok, très bien, va falloir la garder parce que quand elle va retourner dans une entreprise classique, ça risque de lui faire bizarre. 

Romain

Je sais pas mais oui oui biensûr qu’on veut la garder. 

Priscille 

Et est-ce qu’il y a des choses qui alors, c’est comme on n’a pas préparé les questions comme d’habitude, tu risques peut-être de trouver bizarre, mais est-ce qu’il y a des choses que tu avais imaginées au début et sur lequel t’as dû faire marche arrière ou changer d’angle parce que finalement ce n’était pas possible ou pas la bonne idée ou ….? 

Romain

Pas la bonne idée je ne suis pas sûr, mais des choses sur lesquelles j’ai dû faire marche arrière. Oui, c’est clairement en tout début que je te dis quand on avait pensé la structure telle qu’on voulait la mettre en place après discussion avec l’avocat, on a vu que ce n’était pas possible tu vois, pour diverses raisons légales en fait qui sont qui sont enfin explicables finalement. Mais là on a du en fait revenir en arrière re réfléchir différemment pour essayer d’adresser les mêmes sujets et rentrer dans un cadre convenable quoi finalement légalement ? 

Voilà, ça en est une. Après, sur tout ce qu’on a mis en place, très honnêtement, aujourd’hui, tout fonctionne plutôt bien. Il y a une chose qu’on n’arrive pas encore à faire assez bien et qu’on aimerait faire mieux. Tu sais, on est parti du principe qu’on aimerait bien avoir une journée par semaine ensemble et donc on s’est dit le  vendredi, voilà, on le bloque, il n’est pas vendu chez nos clients et dans l’idéal on se vend 80% chez des clients et 20% chez Ihmisen 

Pour faire quoi ? Pour travailler ensemble, pour juste échanger des banalités entre guillemets, mais créer du lien, c’est, c’est ça qui est bien aussi et tout un tas de choses. Et en fait ça, c’est quelque chose que on a tous, hein dans nos agendas, donc on a du mal à tenir. Pour l’instant les raisons elles sont multiples, hein, c’est, on n’est pas tous disponibles, forcément le vendredi parce que les clients demandent des choses, etc. 

Et bien on, on a, on a aussi, on est en train de mettre une dynamique en place pour développer ce qu’on ce qu’on veut faire. Donc tout ça est en train de se mettre en place, assez mouvant pour l’instant et  donc ça, clairement, tu vois, c’est une bonne idée, on pense hein, on y croit beaucoup. 

En revanche, il faut qu’on y travaille dessus, plus encore pour arriver à vraiment l’installer culturellement, je veux dire. 

Priscille

Ok. 

Romain

Voilà, ça, c’est un exemple. 

Priscille 

Bon après, vous êtes encore jeune donc ça va se se roder, se roder et moi qui fait beaucoup d’informations, notamment sur la gestion du temps, on a toujours l’agenda ou le calendrier idéal. 

Et puis après, il faut s’adapter et ça ne peut pas être parfait tout le temps et ça prend un peu de temps, souvent aussi à mettre en route quoi . 

Romain

Ouais ouais ouais tout à fait. 

Priscille

Et il faut se laisser un peu de latitude, se foutre un peu la paix aussi parfois avec les injonctions, pardon qu’on se met. 

Romain

Donc ouais tu as raison. 

Priscille

Il faut se détendre il n’y a pas mort d’homme, donc voilà. Si ce n’est pas fait là, ce sera fait plus tard, OK ?Ecoute Romain, Moi j’ai adoré cet échange. 

Romain

Ouais, je te remercie. 

Priscille

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Et je trouve que cette c’est une très  belle aventure, donc j’espère qu’on pourra te retrouver dans un autre épisode où tu continueras à nous parler des aventures Ihmisen, de voir un peu comment ça grandit. Et en tout cas moi je te souhaite une très très belle réussite, mais je suis à peu près certaine qu’il ne va pas y avoir trop de soucis. 

Romain 

Ah Ben écoute ça, je ne sais pas, on va se souhaiter aussi Priscille si tu permets. Et puis en tout cas je juste pour ajouter pour les personnes qui pourraient écouter, sachez qu’on est toujours ouvert à juste prendre un café virtuel, ne serait-ce que pour discuter. Et comme je le disais, on cherche toujours des personnes sur qui s’appuyer, créer du lien et avoir des relations de de confiance. Voilà donc n’hésitez pas à venir nous voir juste par curiosité même. 

Priscille 

Ok. Super alors les 3 petites questions, obligatoires cette fois de de fin d’entretien, donc un livre que tu nous recommande 

Romain 

Et Ben écoute ça, j’y réfléchis parce que y en a beaucoup que j’aime bien, mais franchement, je crois qu’il y a que j’adore parce que quand tu le fais lire, ça ouvre de suite l’esprit des gens et c’est celui de Frédéric Laloux, Reinventing Organization, voilà. 

Priscille 

Ah, j’aurais voulu le faire exprès, je n’y serais pas arrivé. 

Romain 

Et ça, c’est ça. 

Non, je le trouve bien écrit, forcément comme beaucoup et ce que j’aime bien c’est que quand je le mets dans les mêmes, quelqu’un qui connaît pas forcément tout ça, Ben c’est de suite un  éclairant finalement donc c’est pour ça que j’aime beaucoup celui-ci. 

Priscille 

Et c’est la version longue ou la version condensée. 

Romain

Les 2 sont très bien, il y a une version illustrée aussi, qui est encore mieux entre guillemets, parce que là pour le coup. Tu peux même le donner à des gens qui aiment pas trop lire, c’était mon cas à l’origine et tu vois je trouve que c’est pas mal. 

Priscille 

Oui, c’est vrai que la version illustrée est pas mal du tout, OK, très bien, alors un mantra, un proverbe qui te qui te suit. 

Romain 

Ouais pareil, j’ai réfléchi à ça et en fait j’aime beaucoup, je crois La citation de Gandhi qui dit “Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde” en fait, et je crois que ça colle tout à fait à ce qu’on essaye de faire finalement. 

Priscille 

Eh bien oui, effectivement, c’est, je suis bien alignée et la dernière question, une, un petit truc d’efficacité auquel tu ne déroges pas ? 

Romain

Pour le coup. Ben alors c’est c’est, je le fais naturellement, mais je veux dire que ça colle bien aussi à l’esprit agile entre guillemets c’est que j’essaie de prendre les décisions rapidement. En fait, même si c’est pas la bonne, ce n’est pas grave quoi. On prend la décision et on voit ce qui s’est passé et ça, ça nous permet d’apprendre, de grandir et finalement, petit à petit, on prend de plus en plus de bonnes décisions on va dire, voilà. 

Priscille 

Et puis On dit souvent que de retarder la décision, c’est, c’est déjà une décision. 

Romain

C’est pas faux, voilà. 

Priscille 

Ok, super. Alors où est-ce qu’on te retrouve parce que tu parlais justement de prendre un café virtuel ou de pouvoir rencontrer d’autres personnes ? Alors dis nous tout. 

Romain

Ben, le plus simple, c’est LinkedIn finalement, en tapant mon prénom au nom, on va me trouver assez facilement, hein ? Et ? 

Priscille 

Je mettrai les liens de toute façon. 

Romain

Ben super merci et voilà, je je réponds très rapidement, généralement parce que j’y suis souvent. Donc voilà, n’hésitez pas à prendre contact avec moi, là-dessus, sur LinkedIn. 

Présentateur 1 

Super. Romain écoute. C’était extrêmement enrichissant cette belle aventure que tu nous as racontée et encore une fois, voilà tous mes vœux de succès à Ihmisen et aussi à tous ceux qui vont te rejoindre dans cette aventure. 

Romain 

Bah je te remercie. Ouais bah écoute encore une fois on se le souhaite. On croise les doigts. Merci beaucoup. 

Priscille 

Et à très bientôt pour la suite. Merci à vous tous de nous avoir suivis, que ce soit en audio ou en vidéo. Les notes, comme d’habitude sur le blog productivYou.com, dans la catégorie PODCAST, où vous retrouvez en même temps toutes les, les explications, les liens pour contacter Romain, les liens vers la vidéo ou l’audio. Merci à tous et à très bientôt pour un nouvel épisode bye bye. 

Romain 

Au revoir. 

Pour contacter Romain :  

Priscille LIVENAIS
J'ai une passion pour l'organisation, la gestion des projets et les outils de productivité. Mon but n'est pas de tout faire, mais de ne faire QUE ce qui compte vraiment pour mener la vie que je souhaite, tout en sérénité.
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