Le sujet du jour, est souvent douloureux à vivre mais nous le rencontrons tous. Quand tout part de travers, part à vau l’eau, quand tout semble hors de contrôle, que devons nous faire ? Comment réagir et surtout comment revenir sur les rails.
Cela nous arrive à tous à différents moments de notre vie, où nous avons une idée claire et précise de la direction que nous suivons et de la voie à suivre, mais il se passe quelque chose, et hop, on se retrouve en hors piste total, tout se barre en c… ( passez moi ce petit écart de langague).
Lorsque nous nous rendons compte que tout nos plans sont à terre, il est important de prendre un pause et de nous demander d’où provient cette situation.
Pour moi, il y a 2 raisons majeures.
Il y a l’événement extérieur, imprévisible, ou prévisible mais contre lequel on ne peut pas faire grand chose en préventif. Un accident, une maladie, un deuil, un licenciement, une catastrophe naturelle, un divorce, un changement majeur dans notre vie qui, par sa soudaineté et le fait que nous ne sommes que rarement acteur, nous subissons la situation et tous nos autres plans personnels, nos objectifs, nos projets en sont affectés.
L’autre raison majeure, est interne. Nous constatons un résultat catastrophique dans nos objectifs personnels ou professionnels, nos projets ont échoués. En nous questionnant avec honnêteté sur les raisons, nous constatons que le résultat vient d’une lente mais sure dérive de nos actions. Nous avions un ou plusieurs objectifs, avec une liste d’actions, un plan d’actions et puis nous nous sommes laissés détourner de nos objectifs, nous avons délaissé nos routines et le résultat escompté n’est pas au rendez vous.
Un exemple un peu extrême mais parlant :
Je décide de faire des économies tous les mois pour acheter un bien immobilier. Je mets en place un plan d’actions pour faire des économies et je vise d’avoir économisé 1000 euros à la fin de l’année.
A la fin de l’année, mon compte épargne affiche 0, mais si je regarde mon relevé bancaire, je vois que tout se passais bien jusqu’en septembre et puis en décembre , je suis à 0.
Cas 1 : un conducteur négligeant a embouti ma vieille voiture assurée au tiers, le montant des réparations étaient élevées et pas intégralement couvert par mon assurance. Ne souhaitant pas racheter une voiture neuve, j’ai dû prendre dans les économies pour assurer sa remise en marche.
Cas 2 : j’ai découvert une nouvelle série sur Netflix et j’ai 5 saisons à rattraper. J’y passe toutes mes soirées et mes week end. Du coup, je ne prends pas le temps de préparer mes repas pour la semaine, ni mes lunch box. Résultat, je mange tous les midis au restaurant ou j’achète des sandwichs hors de prix et le soir, je me fais souvent livrer un repas. En 3 mois, j’ai grignoté mes économies et je n’ai rien épargné.
C’est assez caricatural, je vous l’accorde. Le principe est d’analyser la situation, le ou les faits générateurs et d’adapter notre réponse. Mais attention, l’honnêteté est de mise. Il s’agit de ne pas se trouver des excuses, mais de trouver des événements réels, qu’ils soient ou non en notre « faveur ».
Notre réaction face aux événements extérieurs
Prenons le premier cas, l’événement extérieur, imprévisible qui met tout nos plans à terre.
J’ai récemment écouté un podcast qui faisait un parallèle entre cette situation inattendue et un film. Vous allez au cinéma voir un film, par exemple un film romantique. Vous vous installez, le film commence . Vous commencez à collecter des informations, sur les personnages, les bases de l’histoire, le fil conducteur du film. À chaque image, vous intégrez inconsciemment de nouvelles informations sur le script existant. Et plus le récit est développé, plus vous avez de chances d’interpréter les nouvelles informations pour les rendre cohérentes avec les événements passés, avec les événements qui se sont produits depuis le début. Par exemple, un événement positif peut être interprété comme de la chance, ou comme une récompense pour un bon comportement. Les événements négatifs peuvent être considérés comme une punition ou un malheur.
Alors réfléchissez à la façon dont, dans un film, les écrivains font très attention à garder le fil conducteur dans la réalité qu’ils ont créée. Les événements sont surprenants, mais ils sont toujours plausibles, car ils veulent vous garder engagés. Alors vous êtes en train de regarder ce film romantique. Et puis, imaginons qu’ au moment où les deux amants s’embrassent, l’homme se transforme soudain en un oiseau géant et il emporte la femme. Vous seriez excessivement surpris, non ? Surtout s’il n’y a aucun avertissement dans le titre ou de quoi que ce soit dans la bande annonce. Et vous seriez en train de vous démener mentalement pour comprendre ce développement soudain. Et peut-être que vous resterez jusqu’au bout parce que vous avez acheté le ticket, ou que vous êtes vraiment curieux de savoir comment ça se termine, ou peut-être que vous partiriez, irrité parce que ce n’est pas l’histoire à laquelle vous vous attendiez. Et peu importe ce que vous choisissez de faire, réfléchissez à la façon dont une telle surprise vous oblige à envisager de nouvelles interprétations.
C’est ce qui arrive lorsqu’un événement majeur semble sortir de nulle part. Comment répondez-vous à ces événements qui modifient radicalement le chemin que vous suivez dans la vie .
Comme le dit Maya Angelou,
Tu ne peux contrôler tous les événements qui t’arrivent, mais tu peux décider de ne pas être réduite par eux
C’est un défi !
Nous pouvons choisir de voir les difficultés comme des défis. Shawn Achor, chercheur à Harvard et expert du bonheur, dont je vous ai parlé il y a quelques mois, a constaté que les personnes heureuses et résilientes en période de stress ne voyaient pas les problèmes comme des menaces, elles les voyaient comme des défis à surmonter. Ces personnes ne sont pas câblées différemment, Shawn a constaté que cet état d’esprit pouvait être enseigné, ce qui est une excellente nouvelle, car cela signifie que même si dans le passé vous avez considéré vos problèmes comme étant simplement des choses terribles, vous pouvez changer la façon dont vous regardez cela.
Par exemple, lorsque Shawn a enseigné à des banquiers stressés par une crise bancaire, qu’ils pourraient considérer le stress comme un facteur d’amélioration, ils ont constaté une baisse de 23% de leurs symptômes liés au stress. Ils ont également constaté une augmentation significative du bonheur et une amélioration spectaculaire de leur niveau d’engagement. Donc, changer la façon dont vous regardez ces événements peut vraiment faire la différence. http://goodthinkinc.com/project/success-you-have-the-power-to-lead-with-positivity/
C’est moins grave qu’imaginé
L’autre chose à considérer est que ces événements n’auront peut-être pas un impact aussi important que vous le pensez. Le psychologue social de l’université de Harvard, Daniel Gilbert, https://en.wikipedia.org/wiki/Daniel_Gilbert_(psychologist) a constaté que des situations extrêmes et inévitables déclenchent une réaction dans notre cerveau qui augmente la positivité et le bonheur. Imaginons que l’on vous demande de décrire l’impact d’un événement négatif majeur sur votre vie, un événement comme la destruction d’un domicile par un tremblement de terre ou peut-être la perte de vos jambes. Vous parleriez probablement de la façon dont cela serait dévastateur, mais il a trouvé dans cette recherche que lorsque les gens subissent effectivement un événement traumatisant comme celui-ci, leur niveau de bonheur est presque identique six mois après l’événement. https://positivepsychologyprogram.com/daniel-gilbert-research/
C’est parce que les événements traumatiques déclenchent notre système immunitaire psychologique, un système très similaire à celui que notre corps utilise lorsque nous tombons malade.
Cela augmente notre capacité à trouver une vision positive et le bonheur dans une situation inéluctable. Cela signifie que des événements extrêmement négatifs et extrêmement positifs n’influencent pas vraiment notre niveau de bonheur à long terme; pas autant que nous nous y attendons. C’est ce que l’on appelle le biais d’impact, nous avons tendance à surestimer la longueur et l’intensité du bonheur que causent les événements majeurs. Lorsque des difficultés surviennent, nous avons tendance à nous concentrer sur les difficultés et non sur les autres expériences de la vie.
Tirer des leçons, apprendre des revers
Nous pouvons apprendre des leçons quand les choses vont mal, n’est ce pas ? Lorsque quelque chose ne va pas, bien sûr, vous pouvez vous en passer, vous pouvez décider de ruiner la journée de votre entourage parce que la vôtre l’a été, mais alors vous n’aurez rien appris. Et vous auriez causé de la négativité dans votre environnement. Quand les choses tournent mal, c’est l’occasion de faire un choix. Respirez profondément et arrêtez toute voix de victime dans votre tête. Cette voix des choses comme « pourquoi moi » , « comment se fait-il que je doive toujours faire face à des choses comme ça ? »
Examinez attentivement le moment et prenez une décision, comme choisir de le voir comme un défi. Un défi que vous pouvez surmonter, plutôt que comme un simple revers. Nos plans subissent souvent des avaries d’une manière ou d’une autre, et choisir de relever le défi comme une opportunité de grandir et d’apprendre, et de mettre nos compétences au travail, sera toujours notre meilleur option.
Se plaindre et s’inquiéter ne change rien, sauf pour augmenter notre niveau de stress. Passer la journée à se plaindre ne va pas changer les choses pour demain, prendre des mesures à la place et apporter un changement. Je le vois beaucoup sur les réseaux sociaux, où les gens se plaignent de différentes choses, et je me demande souvent s’ils ont même tenté quelque chose ? Ont-ils pris des mesures pour résoudre leurs problèmes ou se plaignent-ils simplement pour se plaindre?
Le vrai bonheur ne peut venir que lorsque vous arrêtez de vous plaindre de vos problèmes et que vous commencez à avancer et à agir, et que vous commencez à être reconnaissant pour tous les problèmes que vous n’avez pas. Sortez de la douleur et n’oubliez pas les leçons que vous avez apprises grâce à elle. Il s’agit de montrer vos cicatrices, pas vos blessures. Vos cicatrices sont un symbole de force, nous ne voulons pas avoir honte de ces cicatrices, cela signifie que la douleur est terminée, que la plaie est fermée et que vous en êtes plus fort. Les cicatrices ne vous tiennent pas en otage et elles ne vous font pas vivre dans la peur. Vous ne pouvez pas faire disparaître vos cicatrices, mais vous pouvez changer la façon dont vous les voyez. Les cicatrices peuvent être belles. La meilleure chose à faire est de continuer à avancer. Vous n’échouez que si vous ne récupérez pas et abandonnez. Les meilleures leçons viendront des pires moments et des pires erreurs. Il y aura des moments où tout se passera comme si tout allait mal. Et parfois, vous devez passer par là pour arriver à votre mieux.
Comment aller de l’avant
Abandonner parce que vous savez que vous avez fait quelques mauvais choix n’est pas vraiment une option. En essayant de faire de notre mieux malgré ce fait, c’est ainsi que nous apprenons et développons la résilience. Il y a plusieurs façons d’aller de l’avant quand on a le sentiment que tout a mal tourné. il est parfois difficile de se relever, je suis passée par là, vous êtes passé par là et nous savons que c’est difficile.
Redéfinissez l’histoire
La première chose à faire est de repenser à ce dont nous avons parlé avec les histoires de film. Prenons un exemple. Certains de nos films les plus populaires, les films que nous aimons, racontent des histoires de rédemption. La recherche montre que les personnes qui considèrent leur propre histoire comme une rédemption ont tendance à avoir un plus grand sentiment de bien-être, un sens et un but dans leur vie.https://www.psychologytoday.com/us/blog/how-happiness/201208/redemption-happiness-and-the-olympics
Et ils ont tendance à voir et à redéfinir ces expériences de vie difficiles comme transformatrices. Où ils ont souffert de grandes douleurs profondes, mais ils ont acquis une nouvelle perspicacité. Avoir un récit de vie rédempteur est un facteur prédictif majeur d’une meilleure humeur, d’une haute estime de soi et d’un sentiment général de bonheur accru. Le problème est que nos esprits ne construisent pas souvent nos histoires de vie de cette manière. Notre tendance naturelle est de nous attarder sur les événements négatifs et de nous attarder sans cesse sur les choses que nous devons accomplir pour les résoudre. Je ne pense pas qu’il y ait quelqu’un qui ait réussi sans avoir eu à se remettre d’un revers ou d’échec. La différence est la perspective que ces gens ont quand leurs projets tombent à l’eau. Ils se lèvent, ils se secouent et ils y retournent. Et vous pouvez le faire aussi.
Exprimez vous
La deuxième chose que vous pouvez faire est d’exprimer vos problèmes sans vous perdre dans la colère. Souvent, nous nous tournons vers nos amis et notre famille pour obtenir de l’aide lorsque les choses vont mal, et c’est bien, d’avoir un système de soutien pour nous aider. Mais cela ne signifie pas qu’ils devraient supporter notre colère. Prenez quelques minutes pour vous calmer afin que vous puissiez expliquer les problèmes clairement, sans laisser la colère prendre le contrôle de vous. Sur une note similaire, ne noyez pas vos amis avec vos problèmes. Présentez les problèmes, écoutez leurs avis et passez à autre chose. Commencez à vous « dépoussiérer » aussi. Vos amis ont eux-mêmes des problèmes dont ils aimeraient parler, alors essayez d’échanger vos conseils avec eux. Donner et recevoir. Et ne tombez pas dans le piège de l’apitoiement, ne devez pas ces personnes qui sont tellement centrées sur leurs propres problèmes, qu’elles n’écoutent plus leurs amis, ni ce qu’ils ont eux aussi à dire ou traversé.
Prenez du recul
La troisième chose à faire est de prendre une pause. Mais ne fuyez pas vos problèmes. Il peut être facile de se pencher sur un problème et de s’inquiéter de la solution, et parfois, la meilleure chose à faire est de prendre un peu de recul. Lorsque vous êtes au milieu d’un désordre, la manière la plus simple d’obtenir une vue d’ensemble de la situation est de partir et d’évaluer la situation à partir de là. Faites une vision hélicoptère. Parfois, c’est l’arbre qui cache la forêt. Prenez du recul, même si cela vous semble difficile, tellement vous avez la tête pleine de ce soucis. Mais assurez-vous simplement de ne pas traiter cela comme une fuite de vos problèmes. Au lieu de cela, prenez du recul, calmez-vous et revenez ensuite pour évaluer le problème sous un angle différent. Cela peut être vraiment très puissant
Notre réaction face aux causes internes
Revenons au cas 2, la situation qui s’est détériorée de notre propre fait. Si nous avons perdu de vue notre objectif, que nous nous sommes laissés distraire par une autre activité, c’est qu’il est peut être temps de nous questionner sur cet objectif et peut être sur d’autres.
Parfois, nous sommes tellement pris dans le processus de réalisation de nos objectifs que nous perdons de vue nos objectifs. Au lieu d’essayer de rattraper ce qui n’a pas été fait, asseyez-vous, rappelez-vous ce que vous avez décidé de faire en premier lieu et pourquoi. Pourquoi était-ce si important pour vous? Qu’est ce qui vous a motivé à choisir cet objectif ? Quel est votre pourquoi ? Si vous avez laissé tomber un objectif, est il toujours aussi important ? Est ce que votre motivation était réellement profonde, ou bien juste un souhait qui se balaie au premier coup de vent ? N’avez vous pas été trop ambitieux ou bien avez-vous largement sur estimé vos capacités ? Les objectifs étaient-ils bien en phase avec votre contexte, vos capacités réelles, votre disponibilité ? Avez vous mis en place les bonnes actions ? Avez vous vous fait des revues régulières de votre avancement ? Pourquoi ne l’avez vous pas fait ? Comment pouvez vous améliorer ce point ? Prenez conseil auprès d’une personne proche, qui vous connait et ne vous jugera pas. Qu’elle est sa vision de votre situation ? Un regard externe pourra vous éclairer. Cet objectif n’est peut être plus en phase avec les dernières évolutions de votre vie ? A vous de vous poser sereinement et de vous questionner à ce sujet. Je vous conseille aussi de ré-écouter la série sur les Objectifs de fin 2017, ainsi que l’épisode sur les saisons de la vie.
Re-passez à l’action
Une fois ces démarches effectuées, que ce soit pour le cas de l’événement externe, ou la situation que nous avons nous même créée, la dernière étape est de s’y remettre. En prenant en compte les changements qui découlent de l’événement externe, ou bien votre motivation retrouvée pour vos objectifs, il est temps de reprendre le manche et d’avancer.
Et là on reprend le BA BA de la création des objectifs et de leur mise en oeuvre.
La vison – les objectifs qui en découlent- les actions à mettre en place -le planning – les revues régulières – les ajustements.
C’est tout remettre en ordre de marche, aller de l’avant prendre de nouvelles mesures pour voir ce que vous pouvez changer pour faire mieux. Gardez en tête le conseil d’Epictête, ne vous battez pas contre ce qui n’est pas de votre ressort. Focalisez votre énergie et votre attention sur ce qui est sous votre contrôle, définissez le plan, planifiez et passez à l’action, en tenant compte du nouveau contexte dans lequel vous vous trouvez.
Ajuster ses voiles pour trouver le vent, ce n’est pas abandonner ou faire demi-tour. C’est juste s’adapter. Et s’adapter c’est que qui nous maintient en vie, nous permet d’avancer, tout en gardant les yeux posés sur l’endroit à atteindre. Parfois la route n’est pas droite, elle est semée d’embûche. Mais réfléchissez: préféreriez vous faire 100 km à pied sur une ligne droite, dans une plaine interminable, totalement plate, ou bien préfèreriez vous parcourir ces 100 km, sur un terrain valloné, escarpé parfois, qui vous permet de voir de jolis paysage, des cascades et des lacs, des forêts ou des glaciers ?
Croyez en vous et reprenez confiance
Croyez en vous, donnez vous la possibilité d’accepter que oui, il y a des moments où vos plans déraillent, et oui, il y a des moments où on se sent perdu. Mais ça va aller, tout ça fait partie de notre histoire. Et même si certaines des choses que nous traversons ne sont pas des choses que nous souhaitons revivre, elles sont importantes sur la voie de la formation de ce que nous voulons vraiment être.
Un dernier mot, pour celles et ceux qui m’écoutent et qui sentent ou constatent que leur vie est en vrac depuis longtemps, et qui aimerait prendre les choses en main. J’ai été dans cette situation il y a plusieurs années, avec une vie qui ressemblait plus à une survie au quotidien, une longue liste de problèmes petits ou grands, et un immense sentiment d’impuissance. On peut s’en sortir, avec de la patience. Tout ne s’est pas écroulé en un jour, tout ne se reconstruit pas en un jour. Identifiez le domaine qui est le plus critique pour vous, et concentrez vous sur ce domaine. Prenez conseil, auprès de vrais conseillers. Attachez une importance particulière à votre santé et à votre porte- monnaie. Sans ces deux là, on n’arrive à rien. Vous pouvez le faire, croyez en vous.