Mon Cerveau et Mon Organisation

Bien comprendre comment fonctionne notre cerveau peut nous permettre de faire les bons choix en matière d’organisation de notre travail et nous aidera à être efficace.

Nous avons 2 cerveaux

Le premier, le cerveau reptilien, qui fait « fight ou flight », depuis la nuit des temps. Il est rapide, toujours actif et utilise très peu d’énergie. C’est celui qui nous fait apparaitre les images quand on entend quelque chose. Il est toujours actif car il veut pouvoir réagir dès qu’il sent le moindre « danger » , et en même temps il nous pousse à rester tranquille le reste du temps, pour éviter d’utiliser trop d’énergie dont nous pourrions avoir besoin pour nous battre contre des ennemis comme à la nuit des temps. L’auteur Ian Price, dans son livre «  Head Start » dont nous parlerons en détail dans quelques semaines l’appelle Sofa – Man ou l’homme du canapé. 


Le second, c’est le cerveau réfléchi, celui qui processe, qui réfléchit et qui est utilisé au travail, ou quand on veut résoudre un problème. Mais il est plus lent et utilise beaucoup d’énergie. Quand on doit faire un calcul complexe : 26 * 32, on va y penser mais on ne le calculera pas à moins d’avoir une très bonne raison de le faire.

L’ennui, c’est que lorsqu’on est fatigué, le cerveau de la réflexion, va moins lutter contre l’autre cerveau et  va toujours tenter de faire les choix les plus simples possibles pour résoudre les problèmes. Et pour cela il va tout simplifier à l’extrême, nous amenant à trouver des réponses qui ne conviennent pas aux questions posées, qui demandent plus de réflexion, mais que notre cerveau ne peut et ne veut pas traiter par manque d’énergie, de sommeil etc. 
Quand on est au bureau il y a 3 types de travail :

  • ce qui est prévu
  • ce qui n’est pas prévu
  • la réflexion avant de devoir passer à l’action.

La définition du travail à faire.

Il s’agit du travail préliminaire, la définition d’un planning, d’un plan d’action etc. Si la phase de définition n’est pas faite correctement, le travail ne sera pas bien décrit, et donc on va devoir réfléchir au même sujet. Si un imprévu nous tombe dessus, qui est très concret et qui demande une action immédiate et très précise, alors que nous sommes sensés travaillés sur une tâche qui a été mal définie et qui nous demande de devoir réfléchir à nouveau dessus, notre cerveau  va se jeter sur cet imprévu, comme la misère sur le monde et s’en occuper de suite.

Rappelons nous que ce cerveau est fainéant, et qu’il préfère s’occuper de choses simples, claires et bien définies.  Du coup, si notre to-do liste n’est pas bien claire, qu’on a juste jeté 3 ou 4 mots en vrac, sans décrire des actions concrètes, et que passent par là quelques tâches imprévues, nous allons nous jeter sur ces imprévus et ne pas faire les tâches les plus importantes.

En plus, le fait de mener à bien ces petites tâches va libérer de la dopamine, qui va nous donner une sensation immédiate de bien-être, que le cerveau reptilien adore et qui a aussi tendance à endormir le cerveau réfléchi quand il y en a trop. Et à la fin de la journée, nous serons épuisés sans avoir touché notre to-do liste. 

La solution, c’est l’auto-discipline, le contrôle de soi, quand nous avons beaucoup d’énergie, pour faire les tâches de réflexion en amont, de façon sérieuse et détaillée, pour obtenir ensuite une liste de petites tâches bien précises et définies, qui ne nous demanderont alors assez peu d’énergie à réaliser, nous permettront, à chaque réalisation de libérer la fameuse dopamine, et contenter ainsi notre cerveau reptilien et notre cerveau réfléchi car nos projets vont avancer. Nous serons alors moins tentés de nous laisser distraire de nos objectifs par des imprévus.

C’est un des principes de base de la méthode GTD dont nous avons longuement parlé l’an dernier. On définit la liste de nos projets et pour chacun, une liste détaillée des actions à mener, avec un travail de préparation soigné et qui nous permet d’avancer petit à petit sans avoir à solliciter trop souvent la réflexion intense, et cela même si nous sommes plus fatigués ou que nous sommes en fin de journée. C’est aussi cette phase de travail intense, le Deep Work de Cal Newport, qui devient une denrée rare dans nos entreprises, car beaucoup sont tentés par la gratification immédiate, largement sponsorisée par le cerveau reptilien, au dépend de ce qu’il est nécessaire de faire pour accomplir des travaux importants et complexes.  Et c’est aussi pour cela que Brian Tracy nous conseille de « manger le crapaud » en premier dans la journée, quand nous sommes plein d’énergie, pour avancer sur les tâches de réflexion, de planification par exemple.  Tout est lié mes amis.

En résumé, pour fonctionner de façon idéale en prenant en compte le comportement de notre cerveau :

  • une dose de discipline pour accomplir le travail intense de définition des tâches de nos projets quand nous avons le plus d’énergie
  • Suivre notre to-do liste de tâches précises et claires pour éviter de se laisser distraire par des imprévus
  • Savourer les petites victoires et le bien-être généré à chaque fois que l’on coche une chose dans notre to-do liste.

Bonne journée à tous et à très vite pour de nouvelles astuces !

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Priscille LIVENAIS
J'ai une passion pour l'organisation, la gestion des projets et les outils de productivité. Mon but n'est pas de tout faire, mais de ne faire QUE ce qui compte vraiment pour mener la vie que je souhaite, tout en sérénité.
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