Vivre avec Moins – PVY091

Nous sommes début Février, encore un mois avant le rangement de printemps.
Avant d’attaquer le rangement et le nettoyage de printemps, je vous propose une pause de réflexion, et aussi un challenge.
Vivre avec moins. Tous les jours jeter, donner quelque chose dont vous n’avez plus besoin, qui ne vous apporte plus de joie, qui n’est plus qu’un ramasse poussière ou que vous avez tout simplement oublié au fond de vos placards. Ecouter sur Spreaker
Ainsi, en Mars, la phase de nettoyage sera largement facilitée. N’oubliez pas que le principe de base de l’efficacité et de la vie Intentionnelle, c’est de trouver et de réaliser LA chose qui rendra les tâches suivantes plus faciles voire inutiles.
Mon idée n’est pas de vous faire devenir des minimalistes, mais plutôt que vous preniez conscience de la surabondance qui habite nos vies et nos maisons et des bienfaits que l’on peut retirer de s’alléger un peu.

Les stratégies pour vivre avec moins

  1. Vous demandez pourquoi vous désirez vivre avec moins. Il ne s’agit pas là de suivre une tendance, une mode. Non, il s’agit de faire de la place pour autre chose. Et quand je dis autre chose, je ne pense pas à de nouveaux vêtements, bibelots ou choses matérielles. 
  2. Prenez votre temps. Toutes les choses que vous avez accumulées, ne sont pas arrivées là en une nuit. Elles sont le résultat d’un processus d’accumulation qui dure certainement depuis plusieurs années. Par conséquent, il est illusoire de vous dire que vous allez pouvoir vous débarrasser de ce qui vous encombre en quelques jours. Même les méthodes de tri et rangement les plus drastiques comme les méthodes KonMAri ou DanShaRi, se font sur des périodes de plusieurs mois, voire une demi année. Procédez plutôt par petits pas. Pax exemple, un challenge de 30 jours où vous allez vous débarrasser de 5 objets par jour, ce qui fera 150 à la fin du mois. Et si le coeur vous en dit, vous pouvez poursuivre ce challenge sur plusieurs mois, voire toute une année. Comme dans toute méthode, si l’on veut que cela dure, que cela devienne une réelle habitude, allez-y en douceur, avec une très grande régularité. Le but n’est pas de vous séparer de plein de choses d’un coup pour en racheter plein un jour de déprime, ou bien à cause d’une sorte d’effet de balancier. On se restreint tellement pendant une période que l’on finit par craquer et par tomber dans un accès inverse. Alors doucement.
  3. Pesez bien l’importance que les objets ont pour vous. Il y a forcément des choses qui comptent plus que d’autres. Et si tout est important, rien n’est important. Prenez le temps de la réflexion pour vous séparer des objets qui n’ont plus rien à faire dans votre vie.
  4. Occupez vous de vos propres affaires. Même si cela peut vous faire rager de voir votre conjoint ou bien vos enfants accumuler une quantité incroyable de choses et que vous êtes très tenté(e) d’aller faire une mission commando dans la chambre de votre ado, refrénez-vous. Au lieu de cela, montrez l’exemple. Votre attitude finira par faire des émules petit à vêtit. Là encore, il y a peu de chance de ce fameux ado soit touché par la grâce soudainement et devienne un rangeur compulsif, alors patience et bienveillance. 
  5. Célébrez les petits pas. Redite bien utile, il vaut mieux de petits pas réguliers, qu’un grand saut une fois tous les jamais. Et on se félicite de ce qui a été fait, même si cela parait insignifiant. Vous avez débarrassé le fameux tiroir “à tout” ? bravo à vous. Célébrez cela !
  6. Vivre avec moins ne veut pas dire vivre avec rien. Vous ne conserverez que ce qui est important, vous est utile, vous apporte de la joie. C’est à dire, des objets qui apportent de la valeur dans votre vie.
  7. Au cas où signifie jamais. Alors vous savez où mettre les Au Cas où n’est ce pas ? Je discutais cet après midi avec mon fils d’un certain nombre d’objets, essentiellement des accessoires pour la table ou la cuisine, dont je ne me suis jamais servie et que je vais offrir à des personnes de mon entourage qui viennent d’emménager pour la première fois. Et Hugo me disait, “oui, mais si jamais un jour tu en a besoin ? «  Comme j’avais longuement réfléchi à l’utilité de ces accessoires, je savais que la dernière fois que j’avais eu besoin de l’un d’eux remontait à plus de 10 ans. Et du coup j’en avais acheté. Pourquoi ? pour le laisser dans un placard, Au Cas Où….
  8. Souvent, conserver des objets peut être plus difficile que de les jeter. Soit parce qu’ils demandent un entretien pénible. Il prennent de la place et vous devez sans cesse les bouger de place pour accéder à quelque chose d’autre. Ou bien ils vous rappellent des souvenirs pas toujours fameux et qu’il serait peut être bon que vous abandonniez. Si vous hésitez sur des objets, mettez les simplement dans un carton à part. Ecrivez la date du jour sur ce carton. Si 30 jours plus tard vous n’avez pas utilisé les objets, s’ils ne vous ont pas manqué, alors vous savez que vous pouvez vous en séparer sans risque de le regretter plus tard. 
  9. Rappelez vous que désencombrez, ce n’est pas ranger. Ranger, c’est bouger une chose d’un endroit où il n’a pas sa place vers l’endroit où il doit se trouver. Mais là vous ne jetez rien. Vivre avec moins, implique de se débarrasser de choses.
  10. Vos enfants n’ont pas la même notion des sentiments envers les objets. Je l’ai encore expérimenté très récemment. Mon fils ainé ayant emménagé récemment avec sa bien aimée, j’ai décidé de retirer de sa chambre ses affaires pour les lui apporter. Avec l’aide son frère nous avons donc emballé ses affaires. En passant, nous avons aussi trié quelques affaires du cadet. Et il y avait dans ses affaires des souvenirs des petites classes, les livres qu’il voulait absolument de je lui lise et relise etc. Je les avais conservés amoureusement en me disant que cela lui ferait plaisir de les retrouver. En fait il s’en tape avec une force ! Résultat il s’en ait débarrassé rapidement. Les rares choses que nous avons conservées, sont celles que J’ai souhaité garder et pas lui. Donc arrêter de croire que vous enfants vous remercieront parce que vous avez gardé ceci ou bien cela. La seule personne que vous êtes  en train de satisfaire ce faisant c’est vous-même. Et il n’y a rien de mal à cela. 
  11. Appliquez le vivre avec moins avec vos bagages lorsque vous partez, en déplacement, en weekend end ou en vacances. De toutes façons, vous savez très bien que vous apportez toujours la moitié de AU Cas Où dans votre valise. Alors autant les laissez chez vous, non ?
  12. Respirez et profitez de vos pièces aérées, faciles à nettoyer. Découvrez le plaisir de trouver vos affaires dans les placards sans effort et surtout sans avoir besoin d’en déplacer 10 avant. Découvrez le plaisir de vous souvenir où tout se trouve, sans avoir besoin de faire des listes sur les boites de rangement pour vous rappeler ce qui se trouve à l’intérieur ! Et pouvez vous à la nouveauté qui va envahir votre vie, à présent qu’il y a de la place !
Les bénéfices de vivre avec moins
  1. Moins de ménage, de rangement à faire toutes les semaines et donc plus de temps pour profiter de la vie, de votre famille, vous livrer à vos passions.
  2. Moins de dépenses. En apprenant à vivre avec moins, on apprend à acheter moins, à se poser les bonnes questions avant d’acheter et donc vous allez naturellement dépenser moins pour des choses qui n’en valent pas la même
  3. Utiliser cet argent pour des projets, des choses importantes pour vous et votre famille à court, moyen ou long terme. C’est aussi une plus grande possibilité d’utiliser votre argent pour soutenir des causes auxquelles vous croyez.
  4. Se libérer du passé. Certains objets nous retiennent dans le passé, dans des souvenirs ou des émotions, qui doivent partir. C’est un moyen de faire la paix avec son passé, avec certains événements et ainsi d’être prêt à accueillir le présent et l’avenir.
  5. C’est aussi meilleur pour l’environnement. En modifiant nos habitudes de consommation, en consommant moins, on participe aussi à réduire notre empreinte sur l’environnement.
  6. Privilégier la qualité à la quantité. En étant plus réfléchis sur vos achats, sur l’utilité des nouveaux objets que vous souhaitez acquérir, vous allez aussi réfléchir à leur longévité et par conséquent privilégier des articles de meilleure qualité, peut être réalisés par des artisans locaux et ainsi participer à leur développement.
  7. Avoir un intérieur plus attirant, dans lequel vous vous sentirez bien et dans lequel vous aurez plaisir à rentrer le soir, certain(e) de retrouver la chaleur de votre chez vous, sans perturbation visuelle inutile et sans vous faire des reproches à chaque fois que vous ouvrirez un placard ou entrerez dans une pièce. 
  8. Cela pourra aussi vous permettre de vivre dans un endroit plus petit, mais cher, mais peut être dans un meilleur quartier, plus proche de votre travail, près d’une meilleure école pour vos enfants ou  bien à proximité de vos proches, chose que vous ne pourriez peut être pas vous permettre si vous aviez plus de choses à ranger / stocker.
  9. De même qu’une surcharge d’informations et de données est néfaste pour votre cerveau, vivre dans un environnement encombré, où vous êtes sans cesse stimulés visuellement, empêche le repos de vos yeux et de votre cerveau. Sans rechercher nécessairement un intérieur ultra minimaliste, vivre dans des pièces moins chargées et est vrai régal par le cerveau, les yeux et votre créativité.
 A vos sacs poubelles ! 
N’oubliez pas que si un objet n’a plus sa place chez vous, il est peut être attendu ailleurs. Pensez donc à donner ces objets à des associations caritatives !

Changer De Cap – avec Rita Verissimo – PVY090

Interview de Rita Verissimo qui s’est reconvertie récemment.

Rita nous explique son cheminement, depuis l’émergence de la première idée, son travail pour définir ce qu’elle souhaitait faire, la formation qu’elle a suivi en plus de son travail pour être en mesure de créer son entreprise et pouvoir se lancer à temps plein.

Aujoud’hui, elle aide de futur(e)s entrepreuneur(e)s à se reconvertir et à créer leur entreprise.

Liens cités :

Son livre de chevet :

Les dieux voyagent toujours incognito de Laurent Gounelle

Ses citations :

“Never give up never surrender” Galaxy Quest

“Il n’y a que la mort qui n’a pas de solution” de la maman de Rita.

Son truc d’efficacité : 

Organiser sa semaine de rêve ou semaine idéale pour que le travail n’empiète pas trop sur la vie privée.

 

L’année de 12 semaines – PVY 089

Cet article traite du livre “The 12-week year” ou L’ année de 12 semaines.
Les 2 auteurs : Brian P. Moran https://brianpmoran.com/ et Michael Lennington https://www.linkedin.com/in/michaellennington/
Le sous titre est «  Faites plus en 12 semaines que les autres en 12 mois »
 
Dans la cadre de mon objectif 2017, « lire un livre de développement personnel par mois », j’ai lu récemment ce livre et je me suis dit que j’aurais dû commencer l’année 2017 par celui-ci. Rassurez vous, je me dis cela à quasiment tous les livres que je lis. Néanmoins, celui-ci je le considère un peu comme le chaînon manquant dans mon système d’organisation. Ecouter le podcast
“Comment, tu as des failles dans ton système d’organisation ?”
Eh bien oui, je l’avoue; sans être une réelle faille, je ne disposais pas d’un outil identifié ou clair entre la phase de plannification de mes objectifs personnel et professionnel et la mise en action.
Si je reprends le déroulé global :
Vision à long terme —> objectifs annuels —> objectifs trimestriels —> plannification mensuelle/hebdo/quotidienne.
Mais dans cette dernière phase, j’avais ce sentiment de truc pas super clair.
Certes je décline bien mes objectifs dans mon planning, mais ensuite au niveau de l’exécution du plan, j’avais une impression de flou.
Et ce livre est la réponse que je cherchais.

L’éxécution comme base de la réussite

Pour faire très court, ce livre explique avec une méthode simple, comment exécuter le plan, comment le suivre au plus près pour s’assurer que l’on suit le plan et que par conséquent on va atteindre les objectifs fixés.
Pour poser le cadre, les auteurs expliquent que la plupart des échecs ne sont pas dus à un manque de connaissance de la part des personnes ou organisations qui ont échouées.
On trouve partout toutes les informations nécessaires que ce soit pour perdre du poids, retrouver la forme physique, gagner plus d’argent, lancer un produit qui marche, créer une entreprise rentable, atteindre des objectifs commerciaux etc… tout est disponible quelque part et il est seulement nécessaire de faire un peu de recherche. Donc la connaissance sur comment faire n’ est pas à mettre en cause dans les échecs. Ce qui conduit à l’échec, c’est une mauvaise exécution du plan.
Tout le monde sait comment être en forme physique et pourtant combien de personnes remettent ce sujet tous les ans dans leurs objectifs. Tout le monde sait comment perdre du poids mais combien de personnes disent devoir perdre du poids. Tout le monde sait ou peu savoir comment devenir un super vendeur, mais combien y a -t-il de super vendeurs dans les entreprises ? Etc etc … on sait mais on n’exécute pas la méthode, le plan d’actions qui permet d’atteindre les objectifs .
« Ce n’est pas ce que vous connaissez, ni qui vous connaissez qui compte, c’est ce que vous implémentez »
Il y a 2 parties dans le livre, une première sur la méthode pour atteindre les objectifs en quelques semaines, et la seconde  axée sur l’éxécution.
Le principe n’est pas de travailler plus dur, ou plus, c’est là encore de ce concentrer sur ce qui compte le plus, en créant et maintenant un sens de l’urgence dans l’exécution.

Penser en trimestre

La première étape de la méthode est d’arrêter de penser en année, pour passer en trimestre.
La raison donnée est simple et j’en ai déjà parlé dans les épisodes sur les objectifs , plus le délai est éloigné et moins on se sent motivé pour s’y mettre. « On a le temps », on a le temps, les mois avancent, on a toujours le temps et tout à coup octobre arrive on n’a pas fait grand chose et on s’agite comme un fou pour arriver à l’objectif. C’est très vrai pour beaucoup d’entreprises, où les fins d’années sont épuisantes tellement le rythme est élevé, et alors que physiquement nous devrions amorcer un baisse de rythme pour nous caler sur le rythme de la nature. Ça court dans tous les sens, il faut absolument atteindre les objectifs fixés en début d’année, on prend des décisions radicales et parfois surprenantes pour atteindre les chiffres. Vous connaissez certainement cette situation. Au niveau personnel ça peut aussi être le cas, où on organise un voyage prévu depuis 6 mois à la dernière minute, on se met à faire du sport comme un fou, un mois avant la plage etc … les exemples sont nombreux et vous avez tous certainement vécu cela.
Le but de cette méthode est d’éviter que l’on se réveille en fin d’année, et en même temps on utilise cette faculté que nous avons de nous mettre en marche quand on sent l’échéance arriver. Comme me disait ma prof de maths au collège, «  c’est comme les chevaux qui se mettent à courir quand ils sentent l’écurie ».
Cela se traduit donc dans une méthode qui répose sur le trimestre ou 13 semaines. Avec un objectif précis et identifié pour chaque période. Avec une échéance plus proche, la motivation est présente et le sens de l’urgence qui motive beaucoup de monde est quasiment tout le temps présent. Pour faire simple, on est toute l’année en mode « clôture ».
Les auteurs s’appuient sur une technique qui vient du monde sportif appelée la périodisation. Les athlètes de haut niveau s’entraînent dur pendant une période de 4 à 6 semaines sur une compétence, un domaine particulier puis passent à un autre domaine dans la période suivante. Le but général est bien toujours l’augmentation de leur performance.
L’idée est de faire de même avec les objectifs. Nous avons notre vision, qui se décline en étapes annuelles, étapes elles mêmes déclinées en étapes trimestrielles.
Puis la méthode décline des objectifs trimestriels en actions hebdomadaires et quotidiennes. Cette méthode permet réellement d’affûter le focus au niveau de chaque semaine et de chaque journée.

Créer sa vision et la planifier

On commence par définir la vison, qui doit être motivante, profondément liée à nos émotions, notre pourquoi, ( rien de nouveau jusque là) ( revoir le podcast sur la définition de la vision) Une fois la vision définie, on passe au plan, qui va permettre d’éviter des erreurs, de garder la concentration et de gagner du temps. Et ce plan, on va le répartir sur 12 semaines et non plus 12 mois. Cela va nous donner beaucoup plus de confiance dans l’avenir de notre plan, car souvent quand on fait un plan à 12 mois, on sait que des quantités de choses peuvent se produire, qui peuvent réduite notre plan à 0. Sur une période de 12 semaines, le risque est beaucoup moins grand, l’avenir nous paraît beaucoup plus « certain ». On va pouvoir définir les actions à mettre en place avec plus de certitude, sachant qu’on commence à les mettre en place dès le lendemain.
De là on va pouvoir définir les actions pour chacune des 12 semaines. Ce n’est pas un trop grand exercice 12 semaines, et on va pour cela doser le mélange détail / vision, pour éviter de tomber dans la surplanification qui est une forme de procrastination.

Contrôler et mesurer

Ensuite on met en place des indicateurs que l’on va suivre toutes les semaines. Les auteurs attirent l’attention qu’il faut réellement suivre les indicateurs toutes les semaines qu’ils soient bons et surtout s’ils sont mauvais. Nous sommes trop nombreux à arrêter de mesure nos indicateurs quand les résultats sont mauvais. Et c’est vrai à chaque niveau, on ne consulte plus son compte en banque quand on sait que l’on est dans le rouge, on ne se pèse plus pour ne pas constater l’ampleur de la débâcle.
Alors le livre nous encourage à faire face à la vérité des indicateurs. Est-ce qu’une situation va s’améliorer juste parce qu’on ferme les yeux ? Non, bien évidemment. Alors on prend son courage à 2 mains et face à des mauvais résultats de nos indicateurs hebdomadaires on ajuste nos efforts et si besoin la méthode. Et je commence par les efforts. En effet les auteurs mentionnent que les principales causent d’échec résident dans la non application du plan plutôt que dans le plan lui-même. Si vous souhaitez développer votre clientèle de X % en plus et que vous connaissez votre taux de conversion, vous allez pouvoir déterminer avec précision combien de prospects vous devez contacter chaque jour pour atteindre votre objectif. Si vous n’en contactez que la moitié, il ne faudra pas vous attendre à des miracles et pour autant le plan ne sera pas mauvais. Mais la réalisation si.
Pour bien suivre les indicateurs il faut en créer de 2 sortes.
Ceux qui vont mesurer le résultat final : le poids perdu, le nouveau chiffre d’affaires, le montant d’une commission.
Ceux qui vont mesurer l’effort : le nombre de calories mangées par jour, le nombre d’entrainements sportifs, le nombre d’appels de nouveaux clients, le nombre de visites de prospects etc.
Et avec ces indicateurs on va créer une tableau de bord hebdomadaire, mais pas d’une usine à gaz qui nécessite une journée complète à remplir et à analyser. Le but n’est pas non plus de sanctionner, mais bien de reconnaître le niveau de la performance.

Time-blocking

Ensuite, on travaille sur sa fameuse idéale pour avoir le temps de mettre son magnifique plan en pratique. Les auteurs préconisent la technique du time blocking, dont nous avons déjà parlé, mais avec une petite subtilité. 3 types de blocs sont décrits :
Le bloc stratégique d’une durée de 3 heures 1 fois par semaine, qui va servir à se concentrer sur les tâches prévues qui vont rapporter le plus à votre business ou vos projets
Les blocs « tampons » d’une durée max d’une heure, 1 à 2 fois par jour pour les tâches de moindre valeurs, comme les mails,
Le bloc de pause, les auteurs recommandent 3 heures de pause consécutives hebdomadaires pour se vider la tête.

Accountability et engagement

Ensuite, il y a les mesures d’accompagnement, comme l’accountability, dont nous avons déjà parlé, et ils conseillent une réunion hebdomadaire de 30 minutes entre les membres d’une équipe, au maximum par 3, pour revoir leur planning hebdo et leurs résultats.
L’attention est aussi portée sur le fait que dans le  cadre d’une application dans une équipe, au travail, il est important que les membres de l’équipe soient réellement motivés à faire avancer les choses, qu’il y est une réelle implication et pas seulement un intérêt pour les objectifs ou pour la démarche. Rien de grand ne se produira si les membres de l’équipe ne sont pas réellement imergés dans les projets.
Enfin, le multitasking est bien évidemment proscrit, l’engagement personnel est mis en avant.

La grandeur

Enfin les auteurs insistent aussi sur le fait qu’on ne devient pas bon dans un domaine uniquement le jour où l’on atteint un résultat. On devient bon et meilleur au fur et à mesure des entraînements, par une suite d’actions continues sur de longues périodes. Un peu comme les athlètes qui ne deviennent pas bons le jour où ils obtiennent une médaille, mais ils obtiennent une médaille parce qu’ils sont bons, et cela depuis des mois voire des années.
Dernier point essentiel de la méthode, le déséquilibre intentionnel. Dans le même esprit qu’ un précédent podcast sur l’équilibre pro perso, les auteurs écrivent « l’équilibre est atteint quand vous êtes intentionnels sur où et comment dépenser votre temps, énergie et effort » et on retrouve cette notion de se consacrer sur de courtes périodes à un sujet plutôt qu’à un autre en fonction des priorités du moment.
Pour résumer, il y a 8 piliers :
  • La vision
  • Le planning
  • Le contrôle du process
  • La mesure
  • L’utilisation du temps
  • L‘Accountability
  • L’engagement
  • La grandeur
Les 5 premiers sont considérés comme des exercices de discipline et les 3 derniers comme des principes.
 
La seconde partie du livre permet d’entrer dans le détail de la mise en oeuvre de chacun des éléments avec des exemples concrets, des modèles de documents qui peuvent être utilisés, ainsi que les erreurs qui pourraient être commises à chaque étape ainsi que les astuces pour que tout se passe bien.
Et à la fin, il y a un focus sur la première fois où l’on met en place la méthode, les 12 premières semaines d’application.
 
J’ai beaucoup apprécié cette lecture, car elle répondait à un véritable besoin pour moi. Par ailleurs sa structure qui explique la méthode dans une première partie, puis va dans le détail de la mise en application concrète avec de nombreux exemples dans la seconde partie m’a beaucoup plus. Car souvent, même si les explications sont claires, pour visualiser des cas concrets, des modèles de documents aident pour la phase de mise en pratique. Par ailleurs, le livre donne aussi plusieurs liens vers un site web où l’on peut télécharger gratuitement les modèles et ainsi gagner du temps dans la mise en place. Et ensuite on a toute latitude pour personnaliser en fonction de sa façon de fonctionner.
 
Les nombreux exemples donnés, dans des domaines différents sont aussi très parlants. Je sais que parfois le style d’écriture des livres de développement personnel américains est souvent décrié en raison des nombreux exemples donnés et on pourrait croire que cela ne sert pas le sujet, le délaye et qu’on pourrait faire plus court.
Personnellement j’y vois un grand intérêt. J’ai tendance à dire que c’est un peu comme si on suivait un court de maths et qu’on ne face aucun exercice et qu’on est alors aucune idée à quoi cela peu bien servir. Les exemples aident à mettre des concepts en actions, et beaucoup de gens se remémorent mieux l’histoire autour d’un concept que le concept lui même. L’histoire permet de mettre en marche son imagination et permet ainsi de fixer les concepts plus facilement. Enfin, cela nous permet aussi de constater que ce n’est pas que de la théorie mais que cela fonctionne aussi dans la pratique. Ou encore, cela permet d’imaginer dans quel cas nous pouvons l’appliquer avec un processus d’identification.
Cela parle souvent peu aux français, car de par le système éducatif qui sépare souvent très nettement la théorie et la mise en pratique, on pense que c’est inutile, long et ennuyeux. Alors que c’est juste une technique de mémorisation supplémentaire, comme les répétitions par exemple.
 
Comme indiqué en début de cet article, il n’y a malheureusement pas de version française de ce livre. Néanmoins, je vous communique un lien vers les ressources du site web, car les modèles sont suffisamment clairs pour pour être utilisés même sans une grande pratique de l’anglais. Il y a aussi une chaîne YouTube qui accompagne l’ensemble.

De l’Equilibre ! PVY 088

Attention à ne pas tomber ! Eh oui c’est le grand principe de l’équilibre non ? Mais ne serait-ce pas aussi un frein dans votre vie cette constante recherche de l’ équilibre, ce Graal dont on nous rabat Les oreilles ? Surtout en ce début d’année, où on se dit que dans les bonnes résolutions, que l’on aimerait faire plus ceci, moins cela…
Quand j’ entends ce mot  Equilibre, je pense au cirque et à l’équilibriste qui marche sur sa corde tendue. Tout le monde l’admire, mais qui voudrait réellement être à sa place en recherche permanente de cet Equilibre avançant à tous petits pas pour ne pas tomber à droite ou à gauche.
Position hautement inconfortable s’il en est, n’est ce pas ? Ecouter le podcast

 

image We heart It @sweettthearttt
Mais est-ce que cela existe réellement ce fameux équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle  Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Notre fameux Graal, c’est de trouver le parfait équilibre entre les deux, car on a entendu dire que c’était ce qu’il fallait faire. (Qui ? Basé sur quoi, comment ?? Ça on ne sait pas trop).
Une chose est certaine, si je reprends l’exemple de mon équilibriste, s’ il devait rester sur sa corde 24 heures /24 et 365 jours par an, il est certain qu’il finirait vite par tomber ou bien par abandonner l’affaire et on le comprend le pauvre. C’est exactement la même chose pour nous. À force de vouloir atteindre cet équilibre parfait, on s’épuise, on se décourage, on finit par abandonner ce qui nous tient à cœur, à perdre notre joie de vivre.
Et pourquoi cela ? Parce que très vite on se rend compte, que si nous voulons suivre une de nos passions, nous lancer dans un nouveau projet, eh bien il y a un truc qui ne colle plus avec ce pseudo équilibre .
Quelques exemples :
Un étudiant en classe préparatoire. Il bosse comme un fou pendant les deux ans de sa prépa. Iriez vous lui dire qu’il mène une vie déséquilibrée ?
Votre ami qui prépare un marathon et qui décide de passer 6 mois à s’entraîner très dur, iriez vous lui dire : eh là mon ami, ta vie est déséquilibrée !!!
Votre sœur qui monte sa boite et qui y passe soirée et dimanche, est elle sur une mauvaise voie ?
 
Que nous montre ces quelques exemples ? 
Qu’il y a des priorités que l’on se fixe, que l’on choisit, avec une deadline, un planning, une durée et pendant cette période, on sait que l’on va tout donner pour atteindre cet objectif. Sommes-nous pour autant totalement déséquilibrés ? Certainement pas, nous sommes seulement hyper concentrés sur cet objectif et nous déployons tout ce qui est possible pour l’atteindre. Et pour cela, on aura prévenu notre famille, nos amis, afin qu’ils comprennent le choix fait, afin qu’ils puissent nous supporter dans l’effort, nous encourager, afin que nous puissions faire part de nos progrès, nos doutes etc … en impliquant notre entourage dans ce projet, en leur permettant d’en faire partie, on contre balance l’impact de cet objectif dans notre vie. Et là il n’y a plus cette idée de déséquilibre, il y a juste un juste effort soutenu à fournir pour atteindre un objectif, sur une certaine période de temps.

 

image we heart it @itsSineadbith
Mais cela implique que nous ayons choisi cet objectif avec soin, que nous n’en ayons pas 10 en même temps et que nous soyons concentrés.
On peut facilement garder l’équilibre, quand nous avons de petites charges à répartir. Si dans une domaine de notre vie nous nous lançons dans une projet énorme, sans le découper en petits pas, alors ce sera beaucoup plus difficile à étaler et à répartir de façon linéaire pour éviter la surcharge dans un domaine aux dépends des autres secteurs de notre vie.
 
La poursuite de l’équilibre parfait ressemble souvent à une idée arbitraire qui devient une source incessante de stress et d’anxiété.
cela pourrait nous conduire à arranger notre calendrier avec le temps de travail, du temps personnel, du temps en famille, du temps avec nos amis, du temps pour des projets personnels, du temps pour faire de l’exercice, du temps pour lire, pour le développement personnel, pour nos hobby, pour se relaxer etc.  A ce train là, on va passer 20 minutes par jour sur chaque activité et vite passer à la suivante à la recherche de ce pseudo équilibre.
Mais que va-t-on parvenir à réaliser en passant si peu de temps sur une multitude de petites activités ? D’autant plus que l’on s’approche fort du multitasking
Ne vaudrait-il pas mieux vous concentrer pendant quelques semaines sur 2 ou 3 secteurs, faire avancer vos objectifs dans ces domaines, conserver quelques activités parmi les plus importantes et avancer ainsi de façon structurée, avec en ligne de mire de réels résultats ?
Cela veut dire qu’il va vous falloir réfléchir à ce qui est vraiment essentiel, et je vous invite à ré écouter le podcast où je parlais du livre « Esssentialism, the discipline pursuit of less », pour retrouver les principes à appliquer pour définir ce qui compte pour vous.
Si vous avez entrepris la démarche d’écrire votre plan de vie, ou votre vision, vous avez certainement identifié les axes à travailler en priorité cette année. C’est cela votre essentiel pour votre année et vous devez donc faire un tri drastique dans vos activités pour rester concentré sur cet essentiel.
Cela veut aussi dire qu’il va falloir lâcher votre côté perfectionniste, ou bien cette image de superman ou superwoman, qui peut tout faire et tout réussir, qui n’existe pas et qui ne fait que vous épuiser voire vous conduire au burn out.
Pourquoi ne pas seulement vous concentrer sur ce qui compte le plus pour vous et laisser de côté ce que vous pensez qui est attendu de vous ? Nous en avons déjà parlé dans ce podcast. La pression sociale, l’image que l’on voudrait donner, sont les principales raisons de la pression que l’on se met tout seul à vouloir être parfait. 
Faites des choix, faites des tris, en termes d’activités mais aussi de fréquentations, pour éliminer ce qui vous prend du temps sans vous apporter grand chose.
De cette façon, vous allez libérer suffisamment de temps pour vos projets importants et même  du temps pour prendre du repos, plutôt que vous épuiser dans une foule de petits activités sans réelle importance.
 
Vouloir être absolument équilibré dans 100% de vos activités, sans tri préalable, pourrait aussi signifier être dans la moyenne, mener une vie moyenne, et ne jamais se donner pleinement dans aucun domaine. Malheureusement, vivre de la sorte vous garantira aussi que vous ne vous concentrerez jamais sur ce qui compte le plus pour vous. En tentant de maintenir toutes vos occupations et préoccupations au même niveau, vous ne parviendrez jamais à leur accorder votre pleine attention.
Etre dans cette moyenne, c’est mener une vie banale. Et c’est aussi le principal inconvenient du concept de vie équilibrée. Cela ne prend pas du tout en compte les moments où nous devons mettre tous nos efforts pour accomplir un objectif. Votre vie se retrouvera naturellement déséquilibrée dès que vous voudrez vous focaliser sur ce qui compte le plus. Et si vous n’êtes pas prêts, vous pourriez subir quelques désagréments.
Au lieu de tenter par tous les moyens de maintenir cet équilibre, nous avons besoin de définir ce qui rend nos vies personnelles et professionnelles les plus intéressantes, et efficaces.
Un article de Harvard Business Review montre que ce pseudo équilibre n’est pas nécessairement efficace et que vouloir faire plein de choses en même temps peut même être particulièrement difficile. C’est là qu’intervient l’effet de contre poids ou contre mesure, quand vous devez aller vers les extrêmes plutôt que de rester dans la moyenne, de façon à mener à bien vos projets.
Cet article explique que pour de nombreux employés, le dilemme survient quand quand ils doivent gérer de nombreuses exigences professionnelles ainsi que leur vie privée tout en évitant que leur travail n’envahisse leur vie privée.
Des recherches montrent que les employés qui pensent qu’ils n’ont pas assez de temps pour leur vie privée, se sentent épuisés et distraits quand ils sont au travail. En plus, l’invasion  du travail dans la vie privées peut conduire au burn out, à une coupure des relations familiales et amicales, et augmenter le stress.
Pour pallier ses effets, l’article suggère de faire cohabiter la vie personnelle et la vie professionnelle, comme des alliés, et que le fait d’avoir plusieurs casquettes, comme celui de parent, conjoint, ami, employé, peut même améliorer le bien être physique et psychologique.
Cela demande d’avoir une approche holistique de sa vie, en considérant sa carrière comme une partie intégrante de sa vie, plutôt que de tenter de cloisonner l’un et l’autre. Cela requiert d’aligner les différents aspects de sa vie, et d’avoir une vision globale du but que l’on souhaite atteindre. Cela requiert d’avoir défini ce qui compte réellement pour vous, quelles sont vos priorités dans votre vie, et de vous tenir à ce plan.
image we heart it @helenahelena
Cela doit un peu vous rappeler une épisode récent sur la création de son plan de vie ou de sa vision, comme étant un tout, avec les différents aspects de sa vie, imbriqués les uns dans les autres et devant fonctionner ensemble. 
Cela signifie aussi que la définition de l’équilibre vous est propre. Ma définition correspond à ce que je veux faire de ma vie, votre définition correspond à ce que vous voulez faire de votre vie. Et vous ne devrez laisser personne vous dicter ce qu’est équilibré ou pas.
 
Cela implique que vous devez être profondément conscient de ce qui est important et que vous devez assigner à ses priorités le temps nécessaire pour que VOUS vous sentiez bien. Et comme mentionné plus haut, cela doit être partagé avec vos proches, notamment niveau de votre couple. Idéalement, dans le cadre familial, le plan de vie est établi entre les conjoints, de façon à ce que chacun prenne part à la construction de cette vision de vie, et ne se sente pas mis devant le fait accompli d’un plan créé par l’un des conjoints sans concertation. Cela nécessitera de prendre en compte beaucoup de paramètres, mais surtout le bien être de chacun des membres, leurs attentes, leurs besoins.
Juste un petit exemple. Imaginons qu’un couple décide que pendant 3 ans la maman va rester au foyer pour s’occuper des enfants en bas âge. Situation somme toute assez courante. Monsieur va donc travailler à l’extérieur et madame reste au foyer et passe le plus clair de son temps à l’éducation des enfants. Une démarche délibérée et concertée de cette situation, pourrait ainsi prendre en compte, que chacun des conjoints à besoin de temps pour lui, en dehors de ses activités principales. Ainsi, monsieur ne passera pas ses soirées au bureau, pendant que madame se débattra avec les enfants jusqu’au coucher. Non, il rentrera suffisamment tôt, et à l’heure prévue, pour prendre la relève auprès de ses enfants, pour que son épouse puisse prendre du temps pour elle, avoir un peu de répit après une journée trépidante avec les enfants. Ils pourront choisir de pratiquer des activités en famille, de détente, ou sportives, pour allier temps ensemble et activité physique par exemple. Sans oublier de passer très régulièrement du temps à 2, pour maintenir et nourrir leur vie de couple. Les deux conjoints auront ainsi en sentiment de ne pas juste être dédié à une seule tâche, même si ce n’est que pour quelques années, car à la longue – et je pense que les mamans qui m’écoutent et qui ont vécu ou vivent cette situation me comprendront- une telle situation peut se révéler épuisante et faire perdre le sens de sa vie.  Un excellent épisode du podcast « the one thing » traite d’ailleurs de cet aspect , c’est en anglais, mais pour celles et ceux qui le comprennent, je vous encourage vivement à l’écouter. 
 
En résumé de cet épisode, l’équilibre entre votre vie professionnelle et vie personnelle est quelques chose qui vous est propre. Il ne dépend que de vos priorités. Il vous faut donc définir ces priorités avec soin, de façon à vous sentir aligné dans vos différentes activités quotidiennes. En créant votre vie avec intention, vous vous sentirez naturellement bien, équilibré et serein.
 

Avancer sans s’essouffler – PVY087

Après avoir vu comment poser vos objectifs, avec les principes SMARTERS, nous allons passer à la suite, c’est à dire comment avancer dans la réalisation des objectifs tout au long de l’année, sans se perdre en chemin, sans s’essouffler et abandonner avant d’avoir atteint vos objectifs. Ecouter le podcast
Car poser vos objectifs vous a demandé du temps de la réflexion, de la sincérité dans la démarche, mais la principale raison qui fait que l’on abandonne, c’est que l’on perd de vue les objectifs et on oublie le pourquoi, la raison profonde qui nous a amené à créer les objectifs.
Passée la période un peu euphorique, où on est tout feu tout flamme, on peut se retrouver coincé pour avancer.
Je vais détailler quelques outils très simples qui vous permettront de garder le contrôle et de constater semaine après semaine vos progrès.

1. Pas tout à la fois

La première chose consiste à planifier les objectifs, par période de 3 mois. Vous n’allez pas travailler sur tous vos objectifs en même temps, vous n’en aurez pas le temps ni l’énergie nécessaire.
Comme nous l’avons vu dans la fin de l’épisode 3 de cette mini-série, vous allez prioriser vos objectifs et les planifier par trimestre. Et les dates de début et de fin de ces objectifs doivent clairement apparaître dans leur description.
Vous pouvez reporter les dates de début et de fin de chacun de vos objectifs sur un agenda annuel, ce qui vous permettra d’avoir une vue d’ensemble.

2. Se concentrer sur le trimestre à venir

Ensuite, vous aller reprendre les 2 ou 3 objectifs pour le trimestre à venir, et décider des actions que vous devez entreprendre pour les mener à bien. 
Un exemple : Votre objectif est de perdre 10 kg dans les 3 prochains mois. Pour atteindre cet objectif, vous souhaitez faire du sport.
vous allez avoir un planning qui va ressembler à ça
Admettons que vous finissiez la semaine avec la liste d’activités ou habitudes à prendre suivante :
Actions Début Fin
Aller chez le médecin sem 1 sem 1
définir les activités sportives sem 1 sem 1
Définir la diète à suivre sem 1 sem 1
4 séances de cardio de 20 minutes / semaine sem 2 sem 13
2 séances de running de 30 minutes / semaine sem 2 sem 13
boire 2 litres d’eau par jour sem 2 sem 13
tenir un journal de ce que vous mangez et buvez, ou les enregistrer dans une application sem 2 sem 13
manger des fruits et des légumes à tous les repas sem 2 sem 13
ne pas manger de fast food sem 2 sem 13
ne pas manger après 20.00 sem 2 sem 13
Pesée tous les dimanches. sem 2  sem 13
Toutes ses actions vont alors avoir une date de démarrage en semaine 2 et une date de fin en semaine 13.

3.Tout dans l’agenda

Etape suivante, inscrire toute ces actions dans votre agenda, et notamment vos rendez-vous pour faire du sport, afin de bloquer, dès le début, suffisamment de temps pour travailler sur votre objectif. Si vous ne le mettez pas dans votre agenda, vous allez vous laisser emporter par d’autres engagements qui vont survenir au fil de l’eau, des distractions qui vont vous faire perdre de vue votre objectif final.
Pour ce qui est des objectifs d’habitudes, vous allez plutôt utiliser des trackers sur papier, dans votre bullet journal ou sur des applications dédiées, pour pouvoir cocher tous les jours ce que vous avez fait. Ces trackers doivent être souples dans leur utilisation et vous devez pouvoir y enregistrer ce que vous avez réellement fait. 
Ainsi, si aujourd’hui, vous buvez en moyenne 3 verres d’eau par jour et que vous voulez en boire 8 soit 2 litres d’eau, votre tracker ne doit pas uniquement être coché si vous avez atteint 8, il faut aussi que vous puissiez entrer ou écrire le chiffre réel, par exemple 6. C’est important, car même si vous n’atteignez pas 8 un jour donné, vous n’avez pas « rien fait » vous avez bu 6 verres, ce qui est beaucoup mieux que les 3 dont vous aviez l’habitude. Vous pourrez ainsi enregistrer finement votre progression. 
Je vais vous donner un exemple personnel. En janvier 2017, j’ai pris l’objectif de marcher 10 000 pas par jour. Je n’avais jamais enregistré le nombre de pas que je faisais auparavant. Après les premiers jours d’enregistrement il s’est avéré que j’avais une moyenne de pas environ 4 400 pas par jour, donc très loin de mon objectif. Et le fossé entre la base et l’objectif était très grand. Si je n’avais coché mon tracker que les jour où j’avais réellement atteint 10 000 pas, je l’aurais fait peut être 30 ou 40 jours dans l’année et je me serai vite découragée. Au lieu de cela, j’ai mis des actions en place pour marcher plus et j’ai enregistré le nombre de pas quotidien, avec un système de couleur sur mon tracker pour indiquer visuellement si j’étais plutôt dans le vert donc vers l’objectif ou plutôt dans le rouge et donc très loin. En ce mois de décembre, je ne suis pas encore à une moyenne de 10 000 pas par jour, mais je suis à une moyenne quotidienne de 8100 pas. J’ai pratiquement doublé le nombre de pas quotidiens et vais faire encore mieux en 2018.
Procéder par étape, enregistrer les progrès est essentiel pour avancer sans se décourager.
Si votre  objectif est d’ordre professionnel, comme un développement commercial, la création de votre entreprise, etc, le report de votre objectif dans votre agenda, ainsi que sa déclinaison en tâche quotidienne, sera la recette de votre succès. 

4. Visualiser quotidiennement les objectifs

Pour garder vos objectifs en tête, vous pouvez en créer une feuille de résumé, que vous accrocherez sur votre miroir, dans la première page de votre agenda et vous les relirez tous les matins. Vous pouvez aussi les intégrer dans vos affirmations du matin, pour ceux qui pratiquent le Miracle Morning, vous pouvez les enregistrer dans Evernote avec un rappel quotidien à l’heure de votre choix. Bref, il existe tout plein de techniques pour les lire tous les jours et ainsi ne pas les perdre de vue. Alors ne ratez pas cette étape essentielle.
Personnellement j’aime beaucoup avoir un rappel de mes objectifs sur mon téléphone et mon fond d’écran d’ordinateur. Je me suis renseignée sur les tailles d’images nécessaires pour créer ces deux fonds d’écran et tous les trimestres je mets une nouvelle version sur mon téléphone et mon ordi. Ce sont des images qui me parlent et me rappellent à chaque ouverture quels sont mes objectifs pour le trimestre. C’est très simple réaliser, il suffit de quelques photos, images, textes, ce qui vous aide à vous rappeler et sont éloquents pour vous. C’est un peu comme le vision board dont nous avons parlé dans le premier épisode, format réduit et adapté à mon trimestre.
exemple fond d’écran ordinateur
J’ai aussi une version annuelle de mes objectifs, sous forme de petites phrases, qui sont sur mon mug au bureau. J’ai acheté il y a quelques années un mug isotherme dont le décor externe est personnalisable. Il suffit d’imprimer une feuille de papier avec ce que l’on veut, de le découper selon un certain modèle et de la glisser sous la paroi transparente externe. Et me voilà avec un autre rappel quotidien. Je suis la seule à comprendre ce qu’il y a derrière ces phrases, dessins ou citations, et c’est parfait pour moi. Bref, soyez imaginatif et créez vous un outil qui soit pertinent.
 

5. Revue hebdomadaire

Phase cruciale, la revue hebdomadaire de votre progression. Il va s’agir de prendre quelques minutes toutes les semaines, de préférence toujours le même jour, pour constater vos résultats et en faire un résumé de préférence écrit. 
Notez vos résultats pour tous vos objectifs, que les résultats soient bons ou mauvais et une petite ligne d’explication. Vous avez eu un  déplacement professionnel, êtes rentrés très tard du coup et n’avez pas pu aller à la gym pour votre entrainement de cardio. C’est un fait, ce sont les aléa de la vie. Vous ferez mieux la semaine prochaine.
Par contre, si après 3 semaines, vous vous vous rendez compte que ce motif revient souvent, peut être est ce le signe, que soit vous pourriez arranger votre agenda professionnel différemment pour vous rendre disponible les soirs de vos entrainements, soit, si vous n’avez pas la main sur vos jours de déplacements, il vous faudra trouver une organisation personnelle plus souple pour compenser les jours de déplacements. Ou encore, vous organiser différemment. Pourquoi ne pas partir en déplacement la veille de votre rendez vous, choisir un hôtel qui propose une salle de sport, ce qui est très commun, profiter d’une bonne nuit de sommeil et rentrer, certes tard le lendemain, mais vous aurez fait votre entrainement. Ou vous pourrez aussi vous questionner sur votre engagement réel vis à vis de cet objectif ? Est ce réellement si important ? Si oui, pourquoi ne parvenez pas à en faire une priorité ? Savez vous dire NON suffisamment ?
Car cette revue hebdomadaire doit se faire avec sincérité. Il ne s’agit pas de se cacher derrière son petit doigt. Il faut affronter les succès comme les échecs et ne pas tomber dans la spiral de l’échec. Cette spirale prend forme lorsque l’on refuse d’affronter les mauvaises nouvelles, les mauvais résultats. C’est un peu la technique de l’autruche. C’est un peu comme les personnes qui évitent de consulter leur solde de compte en banque quand ils sont dans le rouge, au cas où un miracle surviendrait et changerait la situation … On est fier d’enregistrer des succès mais quand il s’agit de résultats moins flamboyants, on oublie, un diffère, à quoi bon voir un résultat négatif ? Eh bien cela sert à tirer parti de ce petit échec, pour faire mieux la semaine suivante. Donc que les résultats soient bons ou mauvais, on prend acte. Vous n’êtes pas au tribunal. Vous relevez les résultats, expliquez les raisons des résultats qu’ils soient très bons ou très mauvais, et aussi prévoyez les actions pour la semaine suivante afin de redresser la barre immédiatement.
C’est tout l’intérêt de la revue hebdomadaire. Si après 3 semaines, vous n’avez toujours pas perdu un gramme, c’est peut être que vous n’êtes pas assez sérieux sur votre diète ? Ou que vous avez choisi une diète qui ne s’adapte pas à votre style de vie et qui est donc dans la pratique, impossible à mettre en place. Vous pourrez alors définir aussitôt une nouvelle stratégie.
Si vous ne faites pas de revue  hebdomadaire, mais que vous attendez 1 mois, voire carrément la fin du trimestre, il sera tard voire trop tard pour rectifier le tir et vous n’atteindrez sans soute pas les résultats escomptés.

6. S’accrocher à sa motivation

Il se peut que dans le déroulement de votre trimestre, vous passiez par des phases de découragement, où, quelques soient vos efforts vous avez l’impression de stagner, d’être sur un plateau bien plat, ni pire ni mieux et c’est souvent décourageant.
Il sera très important dans cette période de vous raccrocher à votre motivation profonde. Si vous lisez vos objectifs tous les jours et que votre description met bien en lumière pourquoi vous voulez atteindre tel ou tel objectif, alors cette mauvaise passe se dissipera rapidement. Cependant si vous avez un peu laissé tomber ce rappel quotidien, alors ce sera le moment d’aller rechercher votre motivation et de vous y accrocher de toutes vos forces pour continuer à avancer.

7. La revue trimestrielle

Vous complèterez votre revue hebdomadaire par une revue trimestrielle, qui aura pour but de valider l’atteinte de votre objectif et d’engager le même processus pour le trimestre suivant. Vous ré-appliquerez les mêmes principes, soit avec de nouveaux objectifs soit avec les mêmes si vos objectifs initiaux étaient trop grands pour être atteints en une seule étape.
Ce sera aussi le bon moment pour valider que les objectifs que vous aviez prévus initialement pour ce trimestre restent toujours appropriés et pertinents. Il se peut que vous ayez eu un gros changement dans votre vie et que l’un de vos objectifs ne soit plus d’actualité. vous allez alors simplement le supprimer et éventuellement le remplacer par un autre plus adapté.
Je vais prendre un cas un peu extrême, mais vous allez saisir le principe. Vous avez prévu en trimestre 2 de vous faire des recherches pour acheter une maison à la campagne et vous venez d’apprendre que vous étiez  muté dans un autre pays à de nouvelles fonctions. Il y a fort à parier que vos prochains mois vont prendre une tournure différente de celle escomptée en début d’année. Mais ce ne sera pas une raison pour laisser tomber tous vos objectifs. Bien au contraire. Vous allez faire une revue des futurs objectifs, s’ils sont toujours pertinents mais pas pour maintenant vous les diffèrerez dans le temps. S’ils ne sont plus du tout nécessaire, vous les supprimerez de votre liste. Et vous pourrez peut être en attendant vous attelez à des objectifs qui sont toujours pertinents, que vous aviez prévus pou plus tard mais qui du coup, peuvent être avancés.
On procédera de même avec les objectifs où on a perdu notre motivation, notre pourquoi. Plutôt que de les revoir toutes les jours et de se dire tous les matins qu’on ne va pas y arriver parce qu’un changement est intervenu, il vaut mieux les supprimer purement et simplement et ainsi garder la pêche et la motivation pour faire le reste. Mais là encore nous sommes dans des cas exceptionnels. Il ne s’agit pas là de jouer les autruches et de ne pas vouloir faire les efforts nécessaires pour atteindre nos objectifs et nous trouver toutes les excuses de la terre.

Les Ecueils à éviter

La sur-planification

Nous avons parlé de l’importance de la planification des objectifs. Il ne faut cependant pas tomber dans un excès qui consisterait à vouloir créer un planning tellement détaillé, qu’il vous faudra déjà plusieurs semaines pour le définir, le détailler etc. Cela reviendrait à une forme de procrastination. On détaille, autant que possible, mais on ne s’abime pas non plus dans trop de détails. L’important, comme dans toute action, c’est le premier pas. Parfois vous pourriez ne pas connaitre à l’avance toutes les étapes dans les moindres détails. L’essentiel est de vous lancer et petit à petit vous allez découvrir le chemin. D’ailleurs une des actions pourra être de rechercher des informations, retrouver dans votre liste de contacts des personnes susceptibles de vous donner un coup de main.

L’entêtement

Un autre piège qui pourrait vous empêcher d’atteindre votre objectif, serait de vous entêter dans une stratégie qui visiblement ne porte pas ces fruits. Mais attention, il faut que vous ayez réellement mis en oeuvre la stratégie que vous avez défini. Par exemple, si vous objectif est de développer vos ventes et que pour cela, une de vos stratégies consiste à passer 50 appels à des prospects par semaine, mais que vous n’en passiez que 20 par semaine, cela ne veut pas dire la technique est  mauvaise. Cela veut surtout dire que vous n’y consacré pas le temps nécessaire.
C’est un peu comme dire qu’un régime ne fonctionne pas, alors que vous ne l’avez suivi à la lettre que 10 jours et ensuite vous avez fait des adaptations personnelles. Là encore, il faut être  honnête à l’heure des bilans. Est-ce la stratégie qui est mauvaise ou bien vous qui ne l’appliquez pas comme il faudrait. Et si réellement vous appliquez bien la stratégie et que les résultats ne sont pas là, alors il vaudra réviser la technique.
Mais souvent on s’entête, parce qu’on se dit que cela a fonctionné pour d’autres personnes, ou bien parce qu’on a passé tellement de temps à mettre au point la technique qu’on n’a pas envie de perdre le temps investi. Mais c’est un très mauvais calcul. On n’obtient  pas des résultats différents en utilisant toujours la même technique. C’est illusoire de penser que cela peut changer en cours de chemin. Alors n’hésiter pas revisiter la liste des actions que vous aviez prévus pour un objectif, si vous vous rendez compte que vous n’obtenez pas les résultats attendus.

Des pas de géants

Autre écueil à éviter, vouloir aller trop vite avec des pas trop grands. Même si votre objectif final doit se situer en dehors de votre zone de confort, cela ne veut pas dire que chacun des petits pas pour y parvenir doit aussi se situer dans cette zone inconfortable. Bien au contraire, c’est même tout à fait contre productif de procéder de cette façon et c’est un moyen sûr de procrastiner. Non, la première action à entreprendre peut tout à fait être dans votre zone de confort et là, la difficulté vient petit à petit, au fur et à mesure vous agrandissez en même temps votre zone de confort.
Alors même si vous visez la lune, n’oubliez pas de commencer par monter sur un petit escabeau ! Ne soyez pas impatient ! Les 10 kilos que vous avez à perdre sont pas apparus en une seule nuit, il n’y a donc aucune raison qu’ils disparaissent d’un seul coup. Ils sont là suite à une succession de mauvais repas et de mauvaises habitudes alimentaires, ils disparaitront avec une succession de repas équilibrés et d’exercices physiques.

Rester seul

Et enfin, n’hésitez pas à demander de l’aide quand vous vous retrouvez bloqué. Dites vous que quelque soit la situation ou la difficulté à laquelle vous êtes confronté, il y a de très forte chance pour que quelqu’un dans le monde ait rencontré la même situation, le même problème. Alors renseignez vous, faites des recherches, entourez vous et vous trouverez tout le soutien et les conseils dont vous avez besoin.

Ne regarder que les échecs

C’est un travers courant et si vous avez été élevés en France et êtes allés dans le système scolaire français, on vous a surtout appris à vous focaliser sur vos erreurs mais jamais (ou rarement) sur vos réussites. Alors changez de perspectives et CELEBREZ vos réussites, grandes ou petites. Chaque avancée compte, chaque victoire compte ! Célébrez chaque semaine, après votre revue hebdomadaire, fécilitez vous, applaudissez vous ! Et gardez à l’esprit qu’il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais ! Mais vous, vous avez fait le choix de décider de votre vie et de ne pas subir. Alors soyez fiers !

Et pour conclure, n’oubliez jamais que l’on atteint tous ses objectifs en étant constant, tous les jours, toute l’année. Faire un exploit un jour et plus rien pendant des mois ne vous permettra pas d’atteindre vos objectifs. Développez votre constance, développez votre disciple et gardez à l’esprit cette citation que j’adore, d’un coach, blogueur, auteur et podcasteur américain, Rory Vaden «  le succès n’est jamais acquis, il est seulement loué, et loyer est dû tous les jours ».
Success is never owned, it is only rented, and the rent is due every day. – Rory Vaden
Dernier rappel, il n’est pas nécessaire d’attendre le 1er janvier pour commencer à créer une vie Intentionnelle. Aujourd’hui est le meilleur jour pour vous y mettre !
 Cet article contient un lien affilié vers le site d’Evernote. Découvrez comment je l’utilise au quotidien en lisant cet article

Ecrire des objectifs SMARTERS – PVY086

Au cours de 2 premiers épisodes de cette mini série, nous avons vu quelques points essentiels pour :
  • Définir votre vision à long terme
  • Trouver votre motivation interne
  • Identifier vos peurs et trouver des moyens de les surmonter
  • Identifier les obstacles externes et imaginer des moyens de les contourner.
Vous avez aussi compris la nécessité de regarder dans le rétroviseur, c’est à dire faire le bilan de l’année qui se termine et d’identifier les schémas récurrents, les problèmes rencontrés, vos faiblesses, mais aussi vos forces et pris le temps de célébrer vos réussites. Ecouter le podcast
A présent nous allons passer à l’étape suivante qui va consister à écrire vos objectifs et les planifier dans le temps.
Je l’ai plusieurs fois expliqué dans ce podcast, il est très important
1/ d’écrire vos objectifs de façon très détaillée
2/ de revoir vos objectifs tous les jours pour les garder en mémoire et surtout pour,  être en mesure,au quotidien, de définir les actions qui vous permettront d’avancer vers la réalisation de votre objectif.
Afin de décrire et d’écrire vos objectifs, je vous propose de revoir les principes de la méthodes SMARTERS.
Si vous me suivez depuis quelques années vou m’avez déjà entendue en parler plusieurs fois et si vous êtes nouveau, ce sera la découverte.
Tout le monde connaît la méthode SMART, pour décrire les objectifs.
  • Spécifique / simple
  • Mesurable
  • Actionnable
  • Réaliste
  • Temporel
  • Et moi j’ajoute à tout cela 3 autres lettres
  • E pour écrit
  • R pour Revu
  • S pour soutenu
Et l’épisode du jour va consister en une petite piqure de rappel sur la définition des différents mots et pourquoi est ce que cela est très important.

Simple et spécifique :

Il s’agit d’une phrase sujet /verbe/ complément. Idéalement un verbe d’action, pour que l’on sache immédiatement quel est l’objectif. Depuis 3 semaines, vous travaillez sur votre brouillon, à présent vous devez être suffisamment au clair avec ce que vous voulez atteindre pour le décrire simplement. Le proverbe dit «  ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ». Pour que vous soyez vraiment concentré à la réalisation de votre objectif, il doit être très précis, pas sujet à interprétation. Par exemple, si votre objectif concerne le développement de votre activité professionnelle, au lieu de simplement écrire : “développer mon activité professionnelle”, vous pourriez écrire, « signer 5 nouveaux contrats », au lieu de “perdre du poids” écrivez «  me débarrasser de 10 kg ».

Mesurable : 

Vous avez un moyen de vérifier que vous avez atteint votre objectif par un chiffre ou une action spécifique qui indiquera que vous avez bien réalisé l’objectif. Vous souhaitez perdre 10 kg, en montant sur votre balance vous allez immédiatement constater vos progrès. Vous souhaitez économiser 1000 euros, vous consulterez votre compte en banque. Sans limite chiffrée, ou avec un résultat tangible, vous ne pourrez pas savoir si vous avez atteint votre objectif. Un autre exemple. Vous décider d’améliorer votre santé. C’est vague et il n’y a rien qui va vous indiquer si oui ou non vous avez amélioré votre santé. Etre spécifique et mesurable pourra donner comme objectif de faire diminuer votre cholestérol, pour le ramener à la cible communiquée par votre médecin. Une prise de sang vous confirmera si vous avez atteint votre objectif, si vous vous en approchez etc . Comme expliqué précédemment, il sera important de mesurer régulièrement vos progrès, afin d’une part, d’être en mesure de célébrer votre réussite, ou bien de constater que votre stratégie de fonctionne pas bien et qu’il faut peut être en changer ou bien que vous devez mettre les bouchées doubles.

Actionnable :

Cela veut dire que votre intention peut se transformer en action. Vous avez les moyens de faire concrètement quelque chose pour atteindre cet objectif. Et cela se traduit généralement par un verbe d’action. Au lieu de dire «  Entretenir ma forme » on dira « aller courir 3 fois par semaine pendant 30 minutes ». Pourquoi ? Parce que que le verbe « entretenir” est trop vague, il ne décrit pas une action immédiatement réalisable. On va donc éviter les verbe comme « être » , « avoir », pour les remplacer par « arrêter, courir, éliminer, terminer, écrire, faire,  etc …

Réaliste :

C’est réaliste, car il y a des moyens pour y parvenir. C’est enRapportavec votre situation c’est à dire que vous prenez en compte vos contraintes.
Mais attention, cet objectif doit être réalisable, mais pas trop facile à atteindre. Il doit être en dehors de votre zone de confort. Il y a 3 zones pour vos objectifs.

La zone de confort

La zone de confort, celle dans laquelle vous vous sentez comme un petit poisson dans l’eau. Si vous mettez un objectif dans cette zone, comme par exemple courir 2 fois par semaine, alors que vous le faites déjà, ce n’est pas vraiment un challenge que vous vous donnez et vous avez toutes les chances d’abandonner car trop simple. Notre  cerveau fonctionne de façon bizarre parfois. Vous ne vous sentirez pas motivé outre mesure par cet objectif et aurez tendance à le mettre de côté en vous disant que ça va être super simple, que vous pouvez vous y mettre plus tard et au final, vous n’en ferez rien. Ou alors vous l’atteindrez mais n’éprouverez aucune fierté à l’avoir fait.

La zone de l’Illusion

Il y a aussi la zone de l’illusion. C’est celle qui est totalement innateignable quoique vous fassiez et à la limite, si vous en parlez autour de vous, vous allez passer pour un idiot. Par exemple, vous n’avez absolument jamais couru de votre vie ( ou bien la dernière fois c’était au lycée), vous avez 50 ans, fumez un paquet de cigarettes par jour et êtes en surpoids, et vous vous dites que vous allez courir un marathon dans un mois. Ou encore, si je vous dis que mon rêve de petite fille était de devenir danseuse étoile et qu’à 46 ans, avec mon petit mètre 80 et ma légère surcharge pondérale, et ma souplesse digne d’un verre de lampe, je vise d’entrer à l’opéra d’ici la fin de l’année… Bref, vous avez saisi le principe. Nous ne sommes plus du tout dans le domaine du tangible, nous ne sommes que dans la  fiction, voire la science fiction !
Mais on peut aussi se retrouver dans la zone de l’illusion, en ayant des objectifs simples et atteignables. Mais vous avez tellement d’objectif qu’il vous sera absolument impossible de tout mener de front. Ou bien vous vous donnez un timing trop serré, comme par exemple vouloir perdre 30 kg en 3 mois. D’où les recommandations de ne pas commencer à travailler sur trop d’objectifs en même temps et de bien prendre en compte vos contraintes, ou bien, comme vous l’avez fait au cours des semaines précédentes, trouver des moyens de contourner ces contraintes.

La zone d’inconfort

Et ensuite il y a la zone d’inconfort, celle où la magie se produit d’après les citations. C’est challengeant, il va falloir mouiller la chemise pour y arriver, mais cela reste dans le réalisable. Peut être pas tout seul, mais accompagné et conseillé, avec une bonne stratégie et un bon planning, tous les voyants sont au vert. C’est dans cette zone qu’il faut placer vos objectifs, pour qu’ils vous motivent et vous poussent à vous dépasser.

Temporel :

Vous allez vous fixer une deadline, une date à laquelle vous voulez avoir atteint cet objectif. Et là, vous n’allez pas  pas mettre pour tous les objectifs le 31/12/2018. En effet, nous avons besoin de nous créer une sorte d’urgence avec une date qui ne soit pas trop éloignée dans le temps, pour conserver notre motivation et rester concentrés. Vous l’avez peut être déjà expérimenté dans le monde professionnel, quand la fin d’année approche et que chacun doit atteindre ses objectifs, une certaine fébrilité s’installe,  tout le monde est bien concentré sur sa tâche et les choses bougent très vite.
Dans votre cas, vous n’allez pas attendre la fin de l’année, car vous avez plusieurs objectifs à réaliser. Non, vous allez répartir les objectifs par trimestre, avec 2 ou 3 objectifs par trimestre, afin d’être très concentré sur ces objectifs, y passer un maximum de temps et d’énergie. Quand je dis trimestre, je pense à une période de 3 mois. Il n’est pas nécessaire de commencer à travailler vos objectifs le premier mois d’un trimestre, sou pouvez vous y mettre n’importe quand et garder le même principe. 12 semaines d’actions et une semaine de réflexion-préparation des 12 semaines suivantes.
Nous avons tous tendance à nous démotiver quand une chose dure trop longtemps. On commence à regarder ailleurs, à se dire que finalement ce n’est pas si important. Donc, vous allez garder un meilleur engagement vers vos objectifs sur une courte période de temps.
Et c’est aussi une question de mathématiques. Imaginons qu’au total dans votre semaine, vous ayez 20 heures à accorder à la réalisation de vos objectifs. Si vous avez 10 objectifs, vous allez y passer en moyenne 2 heures / semaine. C’est sûr que cela va les faire avancer mais cela va prendre du temps. Par contre si vous n’en conserver que 3, vous allez avoir près de 7 heures par semaine pour chacun, de quoi les faire avancer très vite et avoir en cours d’année, la satisfaction de cocher les objectifs atteints. Si vous avez un très gros objectif qui peut difficilement être atteint en 3 mois, alors vous allez le découper en 4, pour chacun des trimestres. Imaginons que vous vouliez économiser 1200 € et quoique vous fassiez vous ne pouvez pas mettre de côté plus de 100 € par mois. Alors vous allez vous fixer l’objectif de mettre de côté 300 € par trimestre. A la fin de chaque trimestre vous pourrez ainsi célébrer votre réussite (sans tout dépenser au restaurant !) et enchaîner pour le trimestre suivant.

Ecrit :

Vous mettez vos objectifs par écrit car il a été démontré que les personnes qui écrivent leurs objectifs augmentent de 42 % leur chance de réussir.  Vous les notez en entier avec tous les détails, y compris avec les obstacles que vous avez identifiés et les moyens de les éviter, ainsi que les déclencheurs. Un déclencheur étant un événement qui va conduite à la mise en place d’une nouvelle habitude. Nous avions déjà parlé de la façon de mettre en place de nouvelles habitudes, en les mettant en sandwich entre 2 habitudes bien ancrées. Par exemple, vous souhaitez faire 10 minutes de sport le matin, et vous l’intégrez dans votre routine, après votre séance habituelle de médiation et avant votre douche. Ce déclencheur doit apparaitre sur votre feuille d’objectif.

Revu : 

Vous allez relire et revoir tous les jours vos objectifs, soit dans votre bullet journal, sur une feuille accrochée sur votre miroir, avec un vision board sur mon votre d’écran de téléphone ou d’ordinateur, lors de vos affirmations du matin, bref avec l’outil qui vous convient le mieux. Et ils sont aussi revus en termes de progression, c’est à dire que vous allez mesurer leur avancement dans votre revue hebdomadaire, mensuelle et trimestrielle. C’est essentiel, pour ne pas perdre de vue le but ultime d’une part mais aussi pour vous féliciter des pas parcourus, pour célébrer les progrès, ou pour revoir la stratégie si les résultats ne sont pas au rendez vous après plusieurs semaines.

Soutenu :

“Seul on va vite, mais à plusieurs on va loin”. C’est exactement le principe. Il s’agit ici de savoir s’entourer afin de se sentir redevable, mais aussi pour obtenir des conseils, des encouragements du soutien, un regard extérieur.
Fin 2016, je faisais part dans un podcast de mon constat que je n’étais pas entourée de personnes qui partageaient mon objectif de construire ma vie et non pas de la subir. Après avoir suivi le cours en ligne de Michael Hyatt sur les objectifs 2017, et fait mon bilan, j’ai décidé, en marge de toutes mes objectifs, de rechercher du soutien. Il y avait déjà le groupe privé de MH qui m’a beaucoup aidé, puis je me suis inscrite dans un groupe mastermind payant de janvier à mars. J’ai créé ensuite des “Minimind” avec quelques membres du groupe privé Mes objectifs 2017. Puis plus au niveau de mes projets “semi-professionnels”, j’ai trouvé une première partenaire “d’accountability” pendant quelques mois et depuis octobre, j’ai démarré avec un nouveau partenaire d’accountability, avec lequel nous avons des échanges très riches et en rapport avec nos activités professionnelles. Cet ensemble de choses m’a réellement permis de passer à un niveau supérieur dans la réalisation de mes objectifs et je compte bien faire la même chose en 2018.
Cela ne veut surtout pas dire que vous devez partager vos objectifs avec la terre entière. Bien au contraire, cette pratique est même contre productive. D’après le très célèbre Derek Sivers, en clamant nos objectifs, notre cerveau commence à considérer que nous l’avons atteint lorsqu’on n’a même pas commencer et nous sommes moins enclin à passer à l’action. Il vaut mieux partager vos objectifs avec une personne de confiance, qui pourra vous soutenir, qui comprend et partage votre démarche.

ATTENTION AUX SOUS OBJECTIFS

Il se peut que pour un seul objectif, il y ait plusieurs sous-objectifs. Par exemple, votre objectif vous amène à faire une longue liste d’actions. Mais bien souvent, les choses à faire sont en elles-mêmes des objectifs, qu’il va falloir traiter en tant que tel, et donc, individuellement, elles vont compter pour 1 objectif.
Par exemple : vous voulez améliorer votre santé. Vous listez toutes les choses que vous devez faire comme : perdre du poids, manger plus sain, bouger plus, dormir mieux et plus, boire plus d’eau, faire du sport 3 fois par semaine. Tous ces éléments sont des objectifs en eux mêmes. Que ce soit de nouvelles habitudes à mettre en place ou bien des objectifs chiffrables. Il faudra les traiter individuellement, et traquer la progression de chacun. Et afin d’éviter de vous sentir dépassé, ne pas les commencer tous en même temps.
Pour ces « sous » objectifs, on procédera comme pour l’objectif final, ou global en le détaillant en objectif SMARTERS. C’est assez intéressant pour ceux qui donnent un thème à leur année, ou à leur trimestre. Certaines personnes décident que cette année, sera celle de la remise en forme, et ainsi tous leurs objectifs vont tourner autour de ce domaine, d’autres choisiront le développement de leur nouvelle entreprise, ou bien le développement de liens amicaux. Bref, vous comprenez le sens. Veillez cependant à ne pas trop déséquilibrer les domaines de votre vie. Notre vie est un tout, composée de nous, avec notre dimension physique, émotionnelle, spirituelle et intellectuelle. Il y a ensuite nos relations, avec notre famille, notre conjoint, la société, et il y a notre carrière, notre vocation et nos finances. Il peut être nécessaire pendant une certaine période de vraiment vous concentrer sur un ou deux domaines, qui demandent des actions urgentes, mais vous veillerez à ne pas déséquilibrer les autres domaines car il peut y avoir des réactions en chaine.

La Planification

Une fois que vous avez écrit et décrit vos objectifs, vous allez passer à la phase de planification par période de 3 mois, avec 2 à 3 objectifs pour ces 3 mois. Vous pouvez les indiquer dans votre planning annuel, puis mensuel et quotidien ou les mettre dans votre bullet journal. Vous pouvez créer des trackers, ou vous cocherez par exemple les jours où vous avez réalisé telle ou telle action, ou bien une simple entrée dans votre calendrier ou votre journal, pour noter vos actions quotidiennes pour atteindre vos objectifs.
Et dans le prochain épisode, nous parlerons en détail de la suite. Une fois que c’est écrit, qu’est ce qu’il faut faire au long court pour atteindre ses objectifs. Car jusque là nous avons fait la phase théorique, qui constitue déjà une énorme avancée. Mais à présent on va passer à la pratique.
En attendant, je vous souhaite d’excellentes fêtes de Noel, prenez soin de vous et de vos proches ! 

Définir ses Rêves – Mini-série Objectifs – PVY085

Lors du premier épisode de cette série, nous avons vu 3 points importants :
Vous avez des freins, des blocages qui vous empêchent d’avancer et de réaliser vos rêves
Mais vous avez à portée de la main des tas de ressources que vous pouvez utiliser pour atteindre vos rêves.
Et vous avez le pouvoir de faire bouger votre vie et vous devez prendre conscience de cette possibilité qui s’offre à vous. Vous et vous seul, pouvez changer votre futur.
En fin d’épisode, je vous ai proposé de faire un petit exercice sur votre année 2017 avec un liste questions pour évaluer votre année, et identifier les axes d’améliorations pour l’année prochaine. C’est un exercice important et si vous ne l’avez pas encore fait, je vous encourage vivement à prendre le temps de le faire. Encore une fois, on apprend de ces erreurs. Gardez à l’esprit cette phrase du philosophe George Santayana
Ceux qui ne peuvent se souvenir de leur passé sont condamné à le répéter 
Une fois que vous aurez bien « nettoyé » votre année écoulée, que vous aurez retenu les leçons qu’elle vous a données et que vous aurez aussi reconnu les forces ou compétences que vous avez déployées durant cette période, alors vous serez prêt.
Le but étant de vous permettre de passer à l’action.

Rêves vs Objectifs

Car à présent tout est question d’action.
Il vous faut à présent être bien clair sur la différence entre un rêve et un objectif.
Un rêve est juste une pensée alors qu’un objectif demande à ce que vous agissiez. Vous rêvez la nuit, sans rien faire. Un objectif doit être mis en oeuvre.
Votre rêve n’a pas de limite de temps, mais votre objectif doit en avoir une. Vous pouvez passer votre vie entière à penser à votre rêve. Mais sans action dans une période de temps définie, il ne se transformera jamais en réalité.
Votre rêve est gratuit, mais votre objectif a un coût. Cela vous demandera des efforts, du temps, de l’argent peut-être.
Votre objectif va produire des résultats, mais pas votre rêve. Vous pouvez rêver de changer de travail, ou vous pouvez vous activer pour trouver un nouveau travail. Vous pouvez rêver de courir un marathon et vous pouvez vous lever tôt tous les jours pour vous entrainer à courir un marathon.
Le rêve reste imaginaire, irréel, quand l’objectif est tangible, réalisable. Je peux rêver à 46 ans de devenir danseuse étoile, mais les chances que cela se produise sont nulles. Un objectif est atteignable, il entre dans le domaine du possible, même si les efforts à produire sont très importants, il est ancré dans la réalité.
Un objectif a une fin, une fois qu’il est réalisé, alors que vous pouvez rêver votre vie durant et ajouter des choses à l’envi dans votre rêve.
Un rêve peut vous inspirer, vous motiver. Mais un objectif peut changer votre vie.
Un rêve est vague, fluctuant. Mais votre objectif doit être limpide, ciblé, spécifique et faire partie de votre quotidien.
Votre rêve ne demande que votre imagination. Votre objectif va vous demander des efforts constants. Tout le monde rêve, mais tout le monde ne passe pas à l’action.
Votre rêve étend votre imagination. Votre objectif va étendre vos capacités, vos compétences et vous changer pour toujours.
Il n’y a qu’un pas entre rêve et réalité et cela s’appelle l’action.
Mais pas n’importe quelle action. Une action définie selon un schéma bien précis que nous allons voir maintenant.

Définir votre rêve

Vous allez commencer par définir votre objectif. 
Cet objectif peut être à court, moyen voire long terme. J’avais un collègue, qui a 25 ans, à peine sorti de l’école, s’est fixé comme objectif d’arrêter de travailler à 45 ans. Il avait donc 20 ans devant lui, pour organiser sa vie et ses finances pour atteindre cet objectif.
De mon côté, j’ai comme objectif (entre autres) de passer 10 jours à Boston au printemps 2018.
Quel que soit votre objectif et son échéance, il doit être très clair.
Cela peut vous prendre du temps pour bien définir cet objectif, et vous devez prendre le temps nécessaire pour le faire. Il n’y a pas de prix à gagner à vouloir aller vite. Il n’y a pas de limite de temps. 
Idéalement il faut voir assez loin. Imaginez que vous souhaitez écrire une trilogie. Avant de vous attaquer au tome 1, il faudra que vous ayez défini le tome 2 et le 3, celui de la fin, pour pouvoir ensuite écrire une histoire qui mène à cette fin. C’est exactement le même principe pour votre vie.

Clarifier votre objectif

Pour vous aider à clarifier votre objectif, vous pouvez écrire sur votre journal comment vous le voyez, le décrire de plus en plus précisément.
Vous pouvez utiliser un vision board, une sorte de tableau sur lequel vous allez épingler des photos, des articles qui vous permettront de décrire et visualiser votre objectif. Vous pouvez faire cet exercice sur Pinterest ou bien sur une grande feuille de papier.
Vous pouvez n’avoir qu’un seul rêve à long terme, comme l’exemple de mon ancien collègue, qui va générer plusieurs objectifs. Des objectifs qui vont toucher votre carrière, votre vie sentimentale, votre santé, vos finances, votre développement personnel, vos relations amicales. Ce rêve va consister en la personne que vous souhaitez devenir et donc va englober tous ces aspects de votre vie. Il ne faut pas hésiter à voir grand et à viser à long terme. Et ensuite, tout comme dans une planification classique, vous allez partir de cet objectif avec sa deadline et revenir à aujourd’hui. 
Dessinez la vie que vous voulez avoir dans 5, 10 ou 15 ans ou plus tard encore, avec précision. Quel métier, quelle vie de famille, quel lieu de vie, quel style de vie, comment vous serez entouré. Ensuite, pour chaque grand domaine de la vie, vous aller définir le chemin pour y parvenir. Parfois il vous faudra une aide extérieure pour vous aider à définir les étapes pour y parvenir.

Définir les étapes

Si je reprends l’exemple de mon collègue qui voulait être rentier à 45 ans, il est allé voir un spécialiste en gestion patrimoniale, qui l’a guidé sur les étapes, les choix à faire pour parvenir en 20 ans à son objectif. Ou bien vous pourriez avoir besoin de l’aide d’un coach professionnel qui va vous aider à dessiner votre plan de carrière. Ou bien un coach sportif qui pourra vous guider. Ce peut être un membre de votre famille entrepreneur qui pourra vous conseiller si vous souhaitez créer votre entreprise. Vous avez besoin de connaitre les grandes étapes, les passages obligés sur le long terme pour arriver à ce dont vous rêvez. 
Le principe est toujours le même, quelque soit l’horizon de votre objectif, ou sa taille.
On fixe le but, de façon précise et on revient en arrière.
Un exemple plus simple. Si vous voulez avoir perdu 10 kg d’ici 10 mois, vous devez perdre en moyenne 1 kg par mois. Ce sont les grandes étapes de votre objectif, ce qui vous permettra de mesurer si vous êtes sur la bonne voie ou pas. Si vous voulez avoir lu 24 livres de développement personnel en 2018, il vous faudra en lire 2 par mois. Là, encore, ce sont les étapes intermédiaires, qui vous permettent d’une part de décliner votre objectif en petites étapes gérables et qui vous permettent d’évaluer votre niveau de réalisation et de vous indiquer si les moyens mis en oeuvre sont efficaces ou bien si vous devez revoir votre copie.
Si vous ne parvenez pas à définir ce que vous voulez devenir, que l’exercice vous parait difficile et il peut l’être, reprenez la liste des choses que vous aimeriez faire. Nous en avons parlé dans l’épisode précédent. Au jour de votre mort, ou quand vous serez très âgé et que vous regarderez votre vie, quelles sont les choses que vous aimeriez avoir réalisées. Ce peut être des lieux que vous aimeriez visiter, des activités que vous aimeriez apprendre, des langues que vous aimeriez parler, des associations que vous aimeriez soutenir. Ce peut être simplement passer plus de temps avec vos enfants et votre conjoint. Des personnes que aimeriez rencontrer et apprendre à connaitre. Une passion que vous aimeriez developper. 
Et puis dans cette liste, priorisez les choses que vous vous voudriez faire dès maintenant et gardez vos autres idées pour après. Comment je le répète régulièrement,
on peut tout faire dans la vie mais pas en même temps
Alors commencez par un seul objectif et avancez progressivement. On dit généralement que dans une année on ne devrait pas avoir plus de 5 à 7 objectifs clairement identifiés à réaliser. Là encore, on ne les commencera pas tous en même temps. On va les répartir tout au long de l’année, en se fixant de réaliser 1 voire 2 objectifs importants par trimestre. Le but est de réaliser les objectifs, pas de tous les commencer, de s’essouffler et de les abandonner en cours de route.

Déterminer le POURQUOI

Une autre phase dans la création de votre objectif, est celle de rechercher pourquoi c’est si important pour vous. N’hésitez pas à noter tout ce qui vous passe par la tête, une longue liste, en creusant bien. En faisant cette liste honnêtement, sincèrement et en ne restant pas sur des motifs superficiels, vous allez mettre à jour des raisons profondes.
Ce sont ces raisons profondes qui vont être le véritable moteur, la véritable motivation à laquelle vous allez vous accrocher, que vous allez rappeler à votre mémoire à chaque fois que, dans la phase de réalisation, vous allez vous sentir découragé, vous aurez le sentiment de stagner voire vous serez sur le point d’abandonner. Cette motivation vous redonnera la force de continuer, le courage de surmonter les obstacles. Etes vous certaine que votre unique motivation à perdre du poids, c’est de pouvoir rentrer dans votre jolie robe pour le mariage de votre fille ?

Motivation interne vs motivation externe

Ce « Pourquoi » doit venir de vous, c’est une motivation interne et non pas une motivation externe. Pour vous aidez à distinguer les 2 types de motivations, voici quelques exemples de motivation externe :
  • Souhaiter perdre du poids pour faire plaisir à votre mari ou votre femme
  • Vous mettre à courir, parce que vos collègues ou vos amis se sont mis à la course
Les motivations externes viennent de votre entourage, de vos amis, de la société… mais cela n’a rien à voir avec ce que vous vous êtes, ce à quoi vous aspirez, avec vos propres contraintes etc.
A l’inverse, la motivation interne vient de vos valeurs, vos espoirs, vos ambitions. Là encore il vous faut creuser profondément en vous pour faire ressortir le véritable pourquoi de vos rêves ou objectifs.
Par exemple, si vous souhaitez perdre 10 kg d’ici le mois d’août, se dire que c’est pour rentrer dans un joli maillot de bain ne sera certainement pas suffisant pour vous motiver quand vous devrez sortir un jour gris et froid pour vous rendre à la salle de sport ou pour aller courir. Si par contre, vous souhaitez perdre ce poids pour vous sentir en forme, pour réduire des problèmes de santé ou encore pour être en mesure de vous occuper plus facilement de vos petits enfants, vous allez développer une grande motivation, vous allez engager vos émotions, votre coeur et par seulement votre esprit. Et c’est à cela que vous allez vous accrocher pour tenir bon.
C’est particulièrement important pour mettre en place de nouvelles habitudes. Comme vous le savez, il faut presque 3 mois pour qu’une nouvelle habitude soit vraiment ancrée et soit réellement une habitude. Trois mois de répétition quotidienne. Il va donc vous falloir de la ténacité, de la persévérance et vous rappelez tous les jours pourquoi vous souhaitez mettre cette habitude dans votre vie va constituer l’un des principaux ingrédients de votre succès.
Alors, papier, crayon, décrivez pourquoi vous voulez atteindre vos objectifs et faites cet exercice pour chacun des objectifs que vous souhaitez réaliser en 2018. 

Lister les Obstacles

Ensuite, vous allez lister les obstacles que vous pourriez rencontrer dans la réalisation de vos objectifs. 
Vous pouvez faire une liste d’obstacles externes, comme la durée de votre trajet quotidien qui empiète sur le temps que vous pourriez passer avec votre famille. Ou bien votre responsable qui semble toujours guetter votre départ pour vous demander une dernière chose à faire, juste le soir où vous allez à la gym etc …
Il y a aussi les obstacles internes. Ceux qui viennent de vous. Et là vous allez retrouver vos peurs, celles dont nous avons parlé la semaine dernière. Si vous avez fait votre exercice sur l’année en cours, vous avez aussi pu identifier des barrières ou peurs que vous avez. 

Chercher des solutions

Vous mettez tout cela sur le papier et vous pourrez passer à la seconde étape, qui va consister à trouver des solutions pour passer outre ces obstacles.
Là il faudra être créatif, parfois repousser des limites.
Il y a quelques années, j’ai pris l’objectif de faire une activité physique de façon régulière. J’avais plusieurs obstacles : j’étais maman seule avec mes deux fils, sans support autour de moi. En plus d’un travail qui m’occupe une dizaine d’heures par jour, des déplacements professionnels nombreux et des heures de transport pour aller et venir du travail. Je ne trouvais aucun cours de sport assez tard le soir que je puisse suivre de façon régulière. Alors j’ai creusé et regardé autour de mon lieu de travail. j’ai fini par trouver un centre aquatique qui proposait des cours de 45 minutes à 12.30 tous les jours de la semaine. Je m’y suis inscrite et ai ensuite organisée mon emploi du temps pour qu’au moins une fois par semaine je puisse me rendre à ce cours.
Mais j’avais aussi identifié qu’en hiver, quand il pleut ou qu’il fait froid, je n’aurais peut être pas envie d’y aller. Alors j’en ai parlé à mes collègues de travail. Beaucoup ont été ravies de découvrir ce centre sportif si bien que nous avons fini par être 8 à nous rendre régulièrement au sport. Nous avons mis en place un planning sur un serveur partagé avec les cours et qui s’y inscrivait, organisé le co-voiturage, trouvé un endroit dans l’immeuble où nous pouvions faire réchauffer notre repas en rentrant du cours. Et hop, c’était parti. 
Un autre exemple, qui ne vient pas de moi cette fois, mais d’un entrepreneur et podcaster américain que je suis depuis plusieurs années. Pour se forcer à partir à 18 heures de son bureau tous les soirs, il a fait installer une lampe avec un timer. A 18 heures tous les soirs, la lumière se coupe. Il sait qu’il doit partir et il peut ainsi atteindre son objectif de passer toutes ses soirées en famille.
Aidez vous de ces quelques exemples pour mettre en place des stratégies qui pour permettront de supprimer les obstacles.
Ensuite vous allez décrire une liste d’actions pour chacun de objectifs que vous vous êtes fixés.
Pour cela, dans le prochain épisode, nous verrons ensemble les 8 grands principes qui permettront de définir vos objectifs et de les atteindre.
En attendant, faites votre exercice de la semaine, décrire vos rêves, votre Futur Vous, les étapes pour y parvenir, listez vos freins listez les obstacles et réfléchissez aux actions à mener pour surmonter les obstacles. C’est une phase importante. Il ne vous viendrait pas l’esprit de commencer des travaux chez vous sans avoir une idée précise de ce que vous voulez obtenir. C’est la même chose pour votre vie. Avant de commencer les travaux, définissez le résultat attendu.
En faisant tout cela gardez à l’esprit :
  • vous pouvez avoir confiance en vous
  • Vous avez le pouvoir de choisir votre vie
  • Vous avez le pouvoir de définir votre vie et de la vivre.
 

Réaliser ses Rêves – Mini série Objectifs – 1- PVY084

La fin de l’année 2017 approche à grands pas et nous allons arriver à la période où on fait le point sur nos résultats de l’année passée et sur ce que nous allons faire pour l’année à venir.
J’ai donc souhaité faire une mini-série sur le process de création des objectifs avec une démarche simple.
Parce que se fixer des objectifs c’est bien beau, tout le monde peut le faire, vous allez trouver des centaines de modèles sur internet, des podcasts, des videos, qui vous permettront de décrire vos objectifs plus ou moins bien. Certes, mais il y a aussi des choses à faire avant de les écrire et surtout il y a des choses à faire après les avoir écrits, afin de les atteindre.
Vous vous posez peut-être des questions sur le type d’objectifs à atteindre, comment s’y prendre pour les atteindre, et ne pas rester uniquement dans une zone de rêve, mais bel et bien réaliser ses objectifs, quelque qu’il soient.
Les objectifs qui sont les plus parlant, les plus significatifs dans notre vie, sont ceux qui prennent racines dans nos valeurs. Il vous arrive peut être de ne pas avancer sur certains objectifs. Posez vous quelques instants et essayez de comprendre pourquoi vous n’arrivez pas à avancer sur certains objectifs.

Les raisons des blocages

Vous êtes peut-être indécis sur les rêves que vous souhaitez accomplir, vous n’êtes peut être pas sûr de choisir les bons objectifs, ou bien vous avez des idées assez claires de ce que vous voudriez faire mais vous n’êtes pas sûr de pouvoir y arriver. Cela vous parait quasiment irréalisable.

La Peur

C’est souvent la peur qui se cache derrière cette incertitude. 
On a des tas de peurs et nous en avons déjà parlé dans le podcast sur les émotions il y a 2 ans. Nos peurs nous freinent, c’est la petite voix qui nous fait envisager toujours le pire et qui nous conduit à avoir peur de l’échec, peur du jugement des autres, peur de faire le mauvais choix ou encore peur de décevoir son entourage, voire se décevoir soi-même et attenter ainsi à l’image que nous avons de nous.

Le manque de confiance en soi

Vous vous dites peut être que vous n’avez pas les compétences, les moyens, le cadre voulu, les contacts etc, pour pouvoir atteindre tel ou tel objectif. Ce manque de confiance en soi peut avoir des racines profondes, qui vous poursuivent depuis votre enfance, mais cela aussi peut être uniquement dans certains domaines de votre vie. Vous êtes peut-être plein de confiance quand il s’agit de défendre les projets des autres au travail, mais quand il s’agit de vos propres projets, vous vous dévalorisez et ne vous sentez pas, ou plutôt ne vous jugez pas capable d’atteindre vos propres objectifs. Mais réfléchissez bien, pourquoi vos projets personnels seraient moins importants ? Pourquoi seriez-vous moins compétent quand il s’agit de vous ? Pourquoi ne pas capitaliser sur vos succès dans certains domaines de votre vie, et embarquez cette belle confiance que vous avez dans un domaine pour l’appliquer dans d’autres domaines ? 
Ou bien vous êtes happé par le tourbillon de votre vie et vous avez fait abstraction de ce qui compte vraiment pour vous, pour vous consacrez uniquement à ce que vous pensez devoir faire. Pour faire que ce que vous pensez que les autres attendent de vous ou pour vous donnez une certaine image. Mais tout au fond de vous, est-ce vraiment uniquement ce que vous attendez de la vie ? N’y a-t-il pas un petit coin de vous qui tente de faire entendre sa voix ? Et si vous lui laissiez une petite place , si vous vous écoutiez un peu ? 
Et après ?
Une fois que vous avez identifié ce qui vous retient, que pouvez vous faire pour avancer ? 
Vous pouvez choisir d’avancer avec clarté et confiance.

Votre état d’esprit

Et pour cela, vous pouvez commencer par changer votre état d’esprit. Et changer les mots que vous utilisez pour vous raconter des histoires. Car tout ne repose que sur des histoires que l’on se raconte, des histoires que nous avons entendu depuis l’enfance, des histoires que l’on vous raconte. Mais vous êtes libre de ne plus écouter toutes ces histoires, y compris, vos propres histoires, tous ces mensonges derrière lesquels vous vous cachez pour ne pas avancer vers vos rêves les plus profonds. 
Ces histoires sont nombreuses et variées : je suis trop vieux pour ceci, je n’ai pas le physique pour cela. Je n’ai jamais été doué pour …, je ne suis pas un bon gestionnaire. Je ne sais pas… je n’ai jamais appris à … et la liste est longue et je pense que vous en avez une bien à vous. Ce ne sont que des histoires, que vous allez apprendre à reformuler et à supprimer de vos pensées.

Vos Mots

Changez vos mots. Ne dites plus, je ne sais pas, mais plus tôt je vais apprendre. Croyez vous qu’avant de lancer ce podcast, ou mon blog ou encore le sommet Organis’Elles, je savais faire tout cela ? Je ne suis pas informaticienne, je n’ai jamais appris à l’école à enregistrer ou éditer des fichiers audios ou vidéos, je n’ai jamais appris à l’école de web marketing, la création de site internet etc … Rien de tout cela ne fait partie de mon bagage scolaire. Et alors ? J’ai appris, seule. J’ai contacté des personnes qui savaient et qui ont accepté de partager leur savoir avec moi. J’ai passé des heures à rechercher les informations qui étaient nécessaires. j’avais des objectifs et j’ai fait en sorte de trouver les ressources nécessaires pour les atteindre. J’ai donné vie à mes rêves ou projets en apprenant.
J’ai arrêté un jour de me dire “je souhaite”, pour passer à “je ferai”, ou “je fais”.
On donne vie à ses projets en passant à l’action, pas en les gardant dans son esprit aux milieux de pleins d’histoires.
Vous pouvez choisir votre état d’esprit et vous pouvez choisir de réaliser vos projets, rêves ou objectifs.

L’échec

Et qu’est ce qui va se passer si vous vous plantez ? La plupart du temps rien de bien méchant. Parce que là encore, la grande majorité des conséquences d’un échec ne sont encore que des histoires que l’on se raconte. la réalité est différente .
Mais posez vous plutôt cette autre question. Que va-t-il se passer si vous n’entreprenez rien pour réaliser vos rêves ? Allez-vous les garder en vous silencieux ? Imaginez-vous au jour de votre mort, regrettant de ne pas avoir entreprit ce voyage, de ne pas avoir pris le temps d’apprendre à jouer d’un instrument alors que vous en rêviez ? Faites un exercice simple, peut être un peu glauque , mais prenez le temps de la faire. S’il vous restait une semaine à vivre, que feriez vous et que regretteriez vous de ne pas avoir fait ? et une fois que votre liste est faite, pourquoi ne pas choisir de passer à l’action dès maintenant ?
Dites vous qu’un échec n’est que temporaire, vous aurez des occasions de vous améliorer, de refaire et d’avoir le succès que vous attendiez . Toutes les belles choses que nous voyons autour de nous ont été faites par des personnes qui se sont loupées au démarrage et qui se sont améliorées à force de patience, de travail et de répétition, de tâtonnements et d’efforts constants. On se sert de ces échecs pour apprendre, pour comprendre ce qui ne va pas et pour s’améliorer. Ce n’est jamais la fin du monde, là encore c’est juste une histoire que l’on se raconte. Et la fausse histoire d’hier ne fera pas celle de demain, et vous êtes le ou la seul.e à avoir votre destin en main !

Le manque de ressources

Vous pouvez aussi vous dire que vous manquez de ressources. Vous manquez de temps, vous manquez d’argent. nous sommes tous persuadés que nous manquons toujours de quelque chose. Nous sommes dans la culture du manque. Le matin on se lève en se disant qu’on manque de sommeil. Le soir on se couche en se disant qu’on a manqué de temps pour faire ceci ou cela, qu’on n’a pas fait assez. On passe notre journée à se comparer aux autres et on se dit que l’on manque d’assurance, de charisme, de chance en se comparant à ceux qui nous entoure. Mais au lieu de prendre les autres comme référence, si vous reveniez à vous ?
Je le répète souvent dans ce podcast. La seule chose qui compte c’est vous. Ce que vous ressentez, les contraintes de votre vie, vos choix. Laissez les autres où ils sont. Ils ont leur vie, leurs contraintes, leurs problèmes et si cela se trouve, si vous saviez tout, vous seriez super heureux d’être à votre place plutôt qu’à la leur ! Au lieu de regarder ce qui vous «manque», regardez plutôt ce que vous possédez, regarder vos qualités et pas vos défauts. regardez ce que vous savez faire, que que vous avez déjà fait, ce que vous possédez déjà et considérez comment vous pouvez capitaliser que ce que vous avez déjà. Soyez plein de gratitude et de reconnaissance pour votre bonne fortune, votre santé, les études que vous avez faites, votre travail, votre maison, votre entourage. Ce sont des choses que vous avez aujourd’hui et si vous désirez changer certaines choses, vous avez le pouvoir de le faire.

Passez à l’action !

Qu’est ce que vous pouvez faire là tout ce suite, pour avancer vers vos objectifs, vers vos rêves ? Comment vous y prendrez vous ? Vers qui vous tourneriez vous pour obtenir des informations, de l’aide, du support ? 
Reprenez la liste que vous venez de faire. Même si elle est très grande . Et prenez un rêve qui vous semble le plus pressant, celui qui vous attire le plus. Juste un seul et dites vous que vous allez commencer par celui-ci, votre process de création et d’atteinte d’objectif. Même s’il est tout petit, juste un !
Prenez une grande feuille de papier et commencez à décrire votre projet. A quoi cela ressemble? pourquoi cela vous fait envie ? 
Qu’est ce qui vous retient ? Faites la liste de ce qui vous retient, de vos peurs.
Comment pouvez vous formuler une phrase qui va « annuler » ce qui vous retient ?
Un exemple : Vous vous dites que vous êtes trop vieux pour votre rêve. Une formulation positive serait : “avec mon expérience et ma sagesse, je suis parfaitement armé pour commencer quelque chose de nouveau !”
Gardez à l’esprit que votre passé ne deviendra votre futur que si vous ne faites rien et restez persuadé que l’histoire se répète.
Vous seul avez le pouvoir de casser ce schéma, de ne plus écouter vos petites voix qui vous retiennent et que vous pouvez décider de prendre votre vie en main. Il n’y a que vous ! Alors fermez définitivement le livre du passé et ses histoires et ouvrez un grand livre de pages blanches, sortez votre plus belle plume et écrivez la suite de votre vie, celle que vous voudriez avoir, celle où vous réalisez vos rêves. Et il n’y a pas de petits ou de grands, de bien ou moins bien. Il y a juste ce que vous avez envie de faire, de devenir, envie d’apprendre, envie d’entreprendre.
En résumé, vous avez des tas de rêves qui n’attendent que votre action. Il vous appartient de les lister, de vraiment définir ce que vous voulez faire, devenir, apprendre, entreprendre. et cela sans limitation, sans vous dire que vous n’avez pas les ressources nécessaires. Que feriez-vous si vous aviez le temps, l’argent, la connaissance ? 
Certes, vous êtes aujourd’hui retenu par des peurs, des histoires, et un état d’esprit qui ne vous poussent pas à avancer. Mais en en prenant conscience, en écrivant noir sur blanc ces craintes, vous avez le pouvoir de les reformuler en forces, en phrases positives qui vont annuler les effets de ces peurs. vous avez le pouvoir d’ échanger votre vocabulaire pour passer du souhait à l’action, du rêve à la réalité.

Apprendre du passé

Mais avant de faire tout cela, il est important  de tirer des leçons du passé. Et pour cela, je vous propose de faire un bilan de l’année qui se termine.
Pourquoi est-ce si important ? Tout simplement pour identifier vos forces, vos faiblesses, les raisons de vos succès, de vos échecs et ainsi ajuster le tir pour l’année qui vient. Vous savez que j’ai une grande expérience en gestion de projets. Et une phase capitale mais trop souvent oubliée en fin de projet est ce qu’on appelle le post mortem, ou encore, la revue post action. Il s’agit de refaire le film du projet, son déroulement et d’identifier ce qui a bien fonctionné et pourquoi, ce qui n’a pas bien fonctionné et pourquoi. Il s’agit de célébrer les réalisations, identifier les actions à mettre en oeuvre pour éviter de reproduire les erreurs passées et faire mieux la prochaine fois.
Voici une liste de questions auxquelles je vous invite à répondre en toute sincérité. Ne vous racontez pas d’histoires et ne tenez pas les autres responsables de vos échecs, s’il en a eu. Nous sommes tous responsables de notre vie et la plupart de ce qui nous arrive n’est que le résultat de nos choix, nos attitudes.
  • Comment s’est passée votre année, quels étaient vos objectifs, vos plans pour 2017
  • Si votre année était un film, quel type de film ( tragédie, aventure, comédie, romance etc), voire même quel titre de film ?
  • Quels sont les 2 ou 3 thèmes principaux qui sont revenus plusieurs fois ? 
  • De quelles réalisations êtes vous fier ? et qu’avez vous fait pour obtenir ce(s) résultat(s) ?
  • Quels déceptions et regrets avez-vous de cette année ? Et pourquoi ?
  • Qu’a-t-il manqué votre année ?
  • Quelles leçons avez-vous appris de cette année ?
  • Que pouvez-vous tirer de vos erreurs de l’année, afin de vous améliorer l’année prochaine ?
Prenez du temps pour faire ce bilan, au calme, sans téléphone, sans distraction. Un crayon, du bloc note et allez y. Ne vous jugez pas, soyez aussi factuel que possible. Analysez en détail ce qui s’est passé, pour chaque projet, objectif, réalisation. Si vous tenez un journal, reprenez-le, cela vous aidera à vous rappeler des grandes étapes de votre année. Cette étape est cruciale, pour clore le passé et ainsi partir sur de bonnes bases pour l’année prochaine. Ne zappez pas cette étape. Accordez-y la plus grande des attentions.
Comme je le disais plus tôt, dans le monde de l’entreprise, c’est trop souvent une étape oubliée et qui fait qu’année après année, on a souvent l’impression de refaire toujours les mêmes erreurs, de reprendre toujours les mêmes méthodes même celles qui ne fonctionnent pas en espérant que les résultats seront différents.
Ne faites pas de même avec votre vie. Vous n’en avez qu’une et il est donc important d’en tirer le meilleur parti. Apprendre de vos erreurs, éviter de le reproduire, avancer, voilà ce qui vous donnera la satisfaction de vivre une vie pleine de sens, une vie dans laquelle vous vous épanouirez et avancerez doucement mais sûrement vers votre futur vous.
Nous nus retrouvons dans 10 jours pour la suite de notre mini-série sur les objectifs.
 

Le Co-Développement – PVY082

Dans cet épisode je reviens sur des techniques de co-développement de groupes, petits ou grand, qui sont employés aussi bien en entreprise, qu’entre particuliers, ou entrepreneurs.

Les buts de ces techniques sont :

  • Sortir de son isolement
  • Partager ses réussites et ses difficultés
  • Soutenir et se sentir soutenu.e dans un nouveau challenge, une nouvel objectif
  • Se créer une sorte de “contrainte” qui va nous motiver à réaliser ce que nous avons prévu de faire, en s’engageant moralement auprès d’une autre personne
  • Etre entouré de personne partageant le même souhait d’avancer, de se développer, de développer une activité, une habitude etc…
  • Se retrouver dans un environnement bienveillant et sans jugement
  • Partager son expérience
  • Apprendre par l’expérience des autres

Je parle aussi de mon expérience en tant que participante au groupe Mastermind de Laura McClellan, du minimind mis en place dans le groupe privé Mes objectifs 2017, et de mon travail avec mon “accountability Partner”.


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La technique du Time Blocking – PVY081

Un time block est un bloc de temps qui est consacré à une seule activité. C’est un rendez vous avec soi-même. Ecouter le podcast

Un Bloc de temps

C’est un bloc de temps, qui a un début et une fin, qui est clairement indiqué dans votre agenda. La durée vous appartient, ce peut être 10 minutes comme 3 heures. Il peut être unique dans votre semaine ou vous pouvez avoir plusieurs blocs de temps dans une journée ou dans une semaine. Il peut être récurrent, tous les jours à la même heure.

Un moment Sacré

C’est un temps consacré à une seule activité. C’est le secret du time blocking. Ne faire qu’une seule activité. Afin de rester concentrer sur cette activité, on va délibérément s’isoler de tout ce qui nous entoure, couper toutes les notifications et sonneries qui pourraient nous déconcentrer. On se rappelle de l’impact négatif des interruptions, qui affectent fortement notre productivité. Alors on met tout en oeuvre pour que rien ne vienne perturber ce moment.

Le Time blocking pour atteindre vos objectifs

L’activité est de votre choix. ce peut être votre tâche prioritaire du jour. Ce peut être des minutes ou des heures consacrées à mener un projet de longue haleine. 
  • Pour une maman qui élève ses enfants, ce peut être quelques heures, pendant que les enfants sont à l’école, qu’elle va consacrer à un projet ou à sa petite entreprise.
  • Pour un employé, ce peut être 30 minutes le matin, en arrivant avant les collègues, qui seront consacrées à la tâche la plus importante du jour.
  • Pour un commercial ou un entrepreneur, ce peut être une heure quotidienne consacrée à la prospection de potentiels clients.
  • Mais ce peut tout aussi bien être 30 minutes bloquées dans votre agenda tous les jours, pour faire du sport, méditer, lire, jouer avec vos enfants.
Tout dépend de ce qui est votre priorité dans la vie.

Commencez par Définir vos priorités

Quand on définit ses priorités, dans les domaines majeurs de sa vie, familial, personnel, professionnel, il faut ensuite définir le plan d’actions qui va nous conduire à réaliser ces projets, à mettre en oeuvre ces priorités.
Une fois de plus, on part de l’objectif à atteindre, on a bien le but, la réalisation, la fin en tête. Ensuite, on procède par rétroplanning.
On a notre objectif, la date à laquelle nous souhaitons l’atteindre et de là on va définir les actions annuelles, semestrielles, trimestrielles, mensuelles, hebdomadaires et enfin quotidiennes. Et là on crée un bloc de temps, un rendez vous avec soi qui nous permettra de créer la petite action quotidienne qui nous permettra d’atteindre l’objectif.
Parce que si on fixe juste un objectif, sans plan d’actions en se contentant de caser quelques minutes ici et là, les chances sont fortes qu’on ne parvienne pas à l’objectif dans les temps, que l’on abandonne en cours de route en voulant partir sur les chapeaux de roues au début avec de trop grandes ambitions et que sur la durée on ne puisse pas tenir le rythme que l’on s’est imposé.

Restez Réalistes

Il ne fait pas être trop ambitieux pour commencer. Rester 30 minutes sans lire ses mails, checker ses réseaux sociaux ou sans répondre au téléphone, peut être un véritable challenge pour nombre d’entre nous. Alors soyez réalistes sur ce qui atteignable, et augmentez progressivement le temps de votre bloc.
Et surtout ne remplissez pas votre agenda de bloc de temps non plus, il faut laisser la place aux urgences, aux imprévus.
Essayez de considérer un grand objectif par secteur de votre vie, définissez un petit time block pour chacun d’entre eux, au moins une fois par semaine pour commencer et petit à petit, augmentez la fréquence, par forcément la durée. Le secret est dans la régularité. C’est ce qu’on nous dit quand on se remet au sport, il vaut mieux faire un peu tous les jours, que 3 heures une fois par mois. Il vaut mieux surveiller son alimentation tous les jours qu’une fois par semaine … Là encore nous sommes dans l’exercice des petits pas et chaque petit pas régulier compte sur la durée.
Pour résumer,
  • fixez vos objectifs, déclinez dans le temps, depuis la date où vous souhaitez les atteindre jusqu’à aujourd’hui et mettez dans votre agenda de petits blocs de temps pour chacune de ces actions.
  • Ne soyez pas trop gourmands, gardez en tête la technique des petits pas.
  • Bataillez becs et ongles contre vous même et contre votre entourage pour respecter ces blocs de temps, rester concentrés et à l’écart de toute distraction. ( relisez l’article sur le multitasking et sur savoir dire non)


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